Les éditeurs tunisiens, victimes collatérales de la crise économique en France ?
Mauvaise surprise pour les éditeurs tunisiens: l’Institut Français de Coopération (IFC) vient de les informer de sa décision de suspendre son programme d’aide à la publication 2009 du fait « de contraintes budgétaires inédites.» Une décision que nos éditeurs ont du mal à s’expliquer alors que l’IFC avait lancé, il y a quelques mois seulement, un appel à projets. Ils se disent, à la fois, déçus par cette mesure qui intervient au moment où ils sont confrontés à une conjoncture difficile et dubitatifs quant aux motifs invoqués.
Certains éditeurs évoquent, à Leaders, la suspension de leur participation au dernier Salon du Livre de Paris, suite au choix d’Israël comme invité d’honneur. Ils se demandent s’il n’y a pas là une relation de cause à effet. A moins qu’il ne s’agisse d’une simple coïncidence, comme l’a été, sans doute, la désaffection des visiteurs de la dernière édition de la Foire du Livre de Tunis envers les ouvrages de langue française.