Pour Marzouki, les élections présidentielles d'abord
« Nous sommes à l’aise avec le calendrier proposé par le chef du Gouvernement, Hamadi Jebali pour la tenue des élections législatives, fin juin, sauf que nous estimons nécessaire de les faire précéder par les présidentielles ». C’est ce qu’a affirmé le porte-parole de la présidence de la République, Adnan Manser, relayant la position du président Moncef Marzouki. A l’appui de cette approche, il a indiqué que le président de la République étant habilité à charger parmi la majorité issue des urnes, une personnalité devant former le gouvernement, il est bien naturel que le président soit élu le premier afin qu’il puisse procéder, par la suite à ce choix.
En étayant davantage sa position, Manser explique que la situation risque d’être ubuesque avec un parlement élu au suffrage universel et un président qui ne l’est pas mais qui doit désigner un chef de gouvernement. Jebali avait en effet proposé que les présidentielles se tiennent vers septembre prochain, soit trois mois après les législatives ce que Marzouki estime peu logique.
Bref, un nouveau sujet de friction en perspective qui nous renvoie à l'histoire de l’histoire de l’œuf et de la poule et risque de faire reculer les échéances…
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