Maffesoli en Tunisie : Dérives avec la pensée de Michel Maffesoli
I - Socialité et tunisianité :
Une force vive agissant sur le terrain
I.1 On ne lit pas Michel Maffesoli, on le dévore; il y a comme de l'appétence tellement il rend attentif à tout ce qui fait l'essence des mots et des choses, comme à cet instant éternel fait du « bref » et de « l'instantané », autrement appelé une sagesse dionysiaque dont vous avez annoncé le retour il y a déjà bien des années. Or, ce qui caractérise aujourd'hui la société tunisienne, est bien pareil instant éternel ou dionysiaque.
Nous y voyons les forces individuelles et sociales se diffracter, se pluraliser et même s'ensauvager comme il l'a prévu pour nos sociétés en général. Et nous tombons dans le tragique, soit cet état où ce sont les événements qui nous maîtrisent bien moins qu'on ne les gouverne, nous imposant leur loi, nous commandant de « faire avec » eux, ce qui est au cœur de l'instant, cet éphémère durable. Soit tout ce que Maffesoli a théorisé.
Une manière originale d'être au monde
I.2 Sociologue de terrain sans être un sociologue quantitatif ou même de l'enquête, l'observation attentive et pertinente y palliant à merveille, MM (comme aime à l'appeler ses amis) arrive à voir, tout voir même — et qui est un ça-voir, pour user d'un des néologismes dont il raffole — ce que les enquêtes, chiffres et variables ne montrent pas, et surtout; il voit le réel, soit cette réalité et non ce qu'on voudrait voir, ce que la théorie a priori aurait décidé et décide qui doit être. Car ce qui l'intéresse c'est ce qui est, le « réal » échappant au fameux principe de réalité. Or, on observe ce réel tunisien (un véritable réal), comme une nouvelle manière d'être au monde, une quête jubilatoire d'un rythme original de la vie dont ne rend pas nécessairement compte un mysticisme apparent, revêtant une réalité beaucoup plus profane, une sorte de divin social comme il l'a si bien théorisé à la suite de Durkheim.
Une nouvelle Tunisie prometteuse
I. 3 Michel Maffesloi se définit comme étant le penseur de ce qui est, et non de ce qui pourrait être ou que l'on aimerait ainsi, disant volontiers être à l'écoute de l'herbe qui pousse et dont ne rend pas compte l'opinion publiée dont il pointe l'écart avec l'opinion publique.
Justement, pareil écart existe entre la réalité de la socialité nouvelle tunisienne et l'écume de la politique vue aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur. Les multiples cris d'alarme dénonçant une Tunisie en péril ne font, pour qui connaît bien la pensée maffesolienne, qu'étouffer dans l'oeuf, consciemment ou inconsciemment, la Nouvelle Tunisie à naître, une Tunisie prometteuse.
Effervescence et affoulements tunisiens
I. 4 Sans nier les indéniables réussites de la civilisation de la Modernité, véritable apogée des acquis en termes de valeurs humaines d’égalité et de libération individuelle ni la nécessité de son corollaire que fut l'explication rationnelle du monde et du progrès scientifique, les travaux de Maffesoli ont montré de la plus magistrale façon qui soit comment l’idéal de l'homme voulu maître de son destin et de l’univers a irrémédiablement abouti à ce que Heidegger qualifiait de « dévastation du Monde ». Cela l'a amené à mettre l'accent sur la nécessité de la compréhension de l'imaginaire postmoderne : comment une société vit, s'écrit, se rêve et se dit? Il use aussi du terme d'ambiance d'une époque, insistant sur l'importance des rituels, des croyances collectives, des comportements quotidiens. Or nous retrouvons dans l'effervescence dans laquelle sont prises la société tunisienne tout entière et ses affoulements, pour employer un de ses néologismes, un écho fidèle à sa pensée.
La Tunisie, une société postmoderne
I. 5 La crise est dans nos têtes, dit Michel Maffesoli, et elle manifeste juste le passage trouble mais nécessaire d'une épistémè ou paradigme saturé, ayant épuisé ses effets, à un autre ordre des choses et de pensée. Reposant sans cesse sa fameuse question, « comment se fait-il que cela continue, qu’est-ce qui fait vie, comment cela tient-il ensemble, glutinum mundi », il célèbre le désordre comme une multiplicité d'ordres éclatés, l'anarchie comme un ordre sublimé, la confusion comme une fusion, une congruence avec ce qui fait l'essence du peuple et le déséquilibre comme une pluralité d'équilibres. Pour lui, la manière nouvelle d'être au monde est une quête jubilatoire d'un nouveau rythme de la vie qu'il s'agit d'explorer en se laissant aller sans se retenir à la dérive telle que théorisée par G. Debord et les situationnistes.
Or, le monde tunisien, ses lieux si attachants ainsi que ses femmes et hommes incarnent sa vision des choses au jour le jour. En Tunisie, le lieu fait bien lien, comme il aime à le répéter, et il existe une empathie populaire réelle avec autrui, l'altérité y étant identité, ou encore mieux, appartenance et apparentement dans un habitus propre fait de gestes assez dilettantes et une ouverture constante, tout ce qui relève d'une société postmoderne. Aussi, la Tunisie, pour peu qu'elle réussisse à user justement de pareil génie, a de quoi devenir le prototype d'une véritable société postmoderne.
L'instant magique en Tunisie
I. 6 On a parlé d'un caractère tunisien spécifique, une empreinte pour revenir à l'étymologie; et celle-ci semble chercher son équilibre pour une plus grande transparence de la personnalité qu'elle incarne en la quêtant dans la répétition et le retour d'un type préétabli, allant jusqu'à une conception fondamentaliste d'une religion faisant la chair et le sang du Tunisien. Cela génère une tension qui ne doit pas être vécue d'une manière irréductible afin d'être dépassée par un mécanisme dialectique permettant à l'individu de se réaliser dans un «plus être» le révélant à lui même. Il s'agirait alors d'une expérience du Soi ne détruisant pas l'individu empirique, le moi, mais l'exhaussant dans un ensemble plus vaste nourri à la veine spiritualiste. Or, ce plus être nécessite des circonstances ou des «circumambulations» pour se référer à une théorisation jungienne. Ce qui est le travail de toute une vie. Ce dernier ne relève, par moments, que d'un instant magique dont seule ont l'intuition les peuples qui ont du génie, de ces moments qui font le temps mythique, celui des contes et légendes, de l'illud tempus. C'est la conviction de MM et ainsi se vit aujourd'hui la Tunisie Nouvelle République.
II - Socialité et islamité :
Saturation des valeurs de la Modernité
II. 7 Comme Nietzsche signant l'acte de la mort de Dieu, Maffesoli signe celui de la Modernité en parlant de saturation des valeurs du progrès, du rationalisme, ainsi que d’une organisation sociale fondée sur l’assignation à identité individuelle, avec ce que cela implique de réduction du lien social et de la proxémie. Et il soutient que l'on doit désormais passer du contrat social et de l’idéal de la démocratie représentative au pacte de socialité, une nouvelle manière d’être au monde tenant compte de la quête jubilatoire d'un nouveau rythme de la vie.
C’est l'Écosophie, ce qu'on pourrait appeler volontiers le vrai Mektoub islamique, qui est une exploration au sens de la dérive situationniste, du monde, des lieux qui font forcément lien, des habits, renouant avec l’habitus de Saint Thomas d’Aquin (qui n'a pas peu été influencé par la philosophie islamique), des gestes, des rapprochements et des conflits, bref tout ce qui fait la vie, et que MM fait mieux comprendre avec la grille de lecture de la société postmoderne qu'il propose. C'est que nous distinguons, dans la tradition sémitique à laquelle se réfère souvent Maffesoli, cette marque islamique de nouveau célébrée en Tunisie.
Une palingénésie de l'islam en Tunisie
II. 8 Claude Lévi-Strauss ou encore Gilbert Durand, le maître de Michel Maffesoli, ont insisté avec force sur la répétition, le bricolage qui est corrélatif à une redondance fondamentale dans les grandes oeuvres spirituelles de l'humanité. Cet aspect répétitif, ce «retour du même » nietzschéen, cette présence de l'intemporel dans l'histoire, cette immobilité dans le mouvement, n'est-ce pas une sorte de retour du « récit-avènement » dans ce qu'il a de bref, de fragmenté, de toujours nouveau et à nouveau émergeant? Or, cela s'applique aussi à l'islam en Tunisie où il a bel et bien une chance non seulement d'une renaissance, mais d'une véritable palingénésie?
L'islam en Tunisie comme oeuvre d'art
II. 9 Goethe nous l'a rappelé : «Seul ce qui est fécond est vrai ». Aujourd'hui en Tunisie, si l'islam est bien vrai dans la société, il ne peut qu'être fécond politiquement, la révolution étant l'occasion de manifestation de sa fécondité et d'épiphanie de son génie. C'est que la Tunisie est connue depuis la nuit des temps pour être hédoniste. Aussi, la révolution, en lui redonnant sa liberté, sera en mesure d'en faire l'artisan du renouveau de sa croyance vécue davantage comme une foi et un trait d'authenticité. Et alors, la question qui se poserait aujourd'hui, parlant du Tunisien, ne serait-elle pas de savoir s'il est justifié de lui appliquer ce que disait Nietzsche dans la Naissance de la tragédie, à savoir qu'il « n'est plus artiste, il est devenu oeuvre d'art : ce qui se révèle ici dans le tressaillement de l'ivresse, c'est, en vue de la suprême volupté et de l'apaisement de l'Un originaire, la puissance artiste de la nature toute entière ».
Recentrement sur un divin social
II. 10 Les amis de la Tunisie, lors de la bascule en démocratie grâce aux premières élections véritablement libres dans un pays arabe, ont été surpris par le vote majoritaire du peuple en faveur d'un parti à coloration religieuse. En cela, ils oublient que ceux qui ont voté ne représentaient pas l'ensemble du corps électoral et que leur vote était pour l'essentiel bien plus un vote de défiance, contre la dictature déchue, et donc en faveur du parti qui a le plus lutté contre elle et souffert d'elle qu'une adhésion à ses vues. Or, certains dans le parti majoritaire aujourd'hui croient que leur majorité est durable et qu'elle a un socle durable.
Maffesoli, étant ce sociologue mystique décrit par Serge Moscovici, et qui est le visionnaire d'une société où c'est la Loi des frères et non du père qui est désormais prégnante en socialité — soit un ordre horizontal et non surplombant, fût-il divin —, a cette vision que, chez le peuple tunisien, un recentrement est en cours sur un divin social, une nouvelle compréhension de la vie dans une aspiration hédoniste à vivre ici et maintenant, une envie de jouir tout de suite des biens du monde sans renoncer à ceux de l'au-delà dans une conception particulière de la religion, populaire, presque jubilatoire, transformant les rites en quasi-fête comme avec le ramadan (pour me limiter à ce seul exemple éloquent), devenu à l'évidence mois de la bombance.
De l'enracinement dynamique
II. 11 Nietzsche, qui inspire beaucoup Maffesoli, parle de synchronicité entre les origines et l'avenir, et MM pense qu'elle est, à coup sûr, une des caractéristiques de la postmodernité usant de l'oxymore de l'enracinement dynamique. Et il n'est pas loin de penser que la révolution tunisienne, ce Coup du peuple, est une chance du renouveau de l'islam. Car ce qui se passe actuellement en Tunisie est moins une régression qu'une «ingression», pour reprendre un de ses néologismes savoureux, une entrée nouvelle en ce monde-ci, dans un mouvement social libéré du mythe du Progrès pour un rapport nouveau à la nature, bien plus conforme aux traditions populaires, qui est celui de la progressivité. Or, toute construction a besoin d'assise et le construit social actuellement en cours en Tunisie dispose d'un donné riche et haut en couleur, enraciné dans le peuple, qu'il suffit de féconder pour une épiphanie se faisant comme une refondation.
III - Socialité et Méditerranéité :
Une constante anthropologique du progrès
III. 12 Nous avons assisté en Occident à une clôture de la science sur elle-même depuis le temps de Descartes qui n'a fait que rappeler la fermeture dogmatique intervenue en terre d'islam où les sciences de la religion ont aussi été décrétées vérité absolue à un moment d'apogée culturel. Or, pareils enfermements de la pensée ont nécessairement besoin de sérieux troubles (sociaux entre autres) pour en faire voler les clôtures en éclats. En d'autres mots, la crise et les soubresauts actuels en Tunisie ne font que pas partie intégrante de la constante anthropologique du progrès de la pensée humaine se réalisant forcément dans la douleur comme toute naissance nouvelle. Et le retour à la religion, bien manifeste en Tunisie, y compris sous une forme extrême, n'est qu'un simple retour à une spiritualité un peu trop vite enterrée par l'esprit dit scientifique. Et cela ne saurait qu'être une chance non seulement pour la Tunisie, mais aussi en Méditerranée.
Décrire et non construire la réalité
III. 13 Ne se fait-on pas toujours une idée fausse de la science comme activité visant à mettre en évidence des vérités neutres et intemporelles sans réaliser assez que notre prétention scientifique ne se détache jamais des attentes, espoirs, émotions et modèles qui font ou produisent la subjectivité? La vérité qui n'échappe pas à une sorte d'opération consistant dans le même temps aussi bien à décrire qu'à construire une réalité liée à un habitus précis n'est-elle pas de l'ordre du dévoilement en ce sens qu'elle se doit de permettre aux phénomènes exclus par l'institution symbolique dominante de se révéler et de s'actualiser? Et le phénomène majeur exclu à notre époque, particulièrement en cet Occident méditerranéen, n'est-ce pas le fait religieux d'une façon particulière, et la spiritualité de façon plus générale? C'est pareilles questions que la pensée maffesolienne, observatrice perspicace de la socialité postmoderne, permet de poser en y apportant la plus originale des réponses tout en étant la plus pertinente.
Une subjectivité individuelle nourrie de spiritualité
III. 14 De Logique de la domination, La Violence totalitaire et la Conquête du présent, à Éloge de la raison sensible, Du nomadisme et Homo eroticus, en passant par L'Ombre de Dionysos, La Connaissance ordinaire, Le Temps des tribus, les livres pléthoriques de Maffesoli sont tous paradigmatiques. À leur lecture, on prend conscience, s'agissant de la Tunisie, qu'au-delà des apparences, il y a un creuset où l'on relève, comme il le soutient brillamment, un entrelacement de destinées et de caractères, une interaction entre la force vitale propre des individus formant société et des circonstances qui leur sont extérieures, mais qui ne déterminent pas moins leur destin, tout en le leur imposant, les amenant justement à changer ce destin. Or, c'est parce que cette subjectivité individuelle est assise sur un milieu communautaire nourri de spiritualité qu'il est ce qu'il est dans la brièveté constante des moments historiques comme celui que vit la Tunisie et dont les implications débordent ce petit pays pour impliquer tout le bassin méditerranéen.Un temps einsteinisé
III. 15 MM est certainement celui qui a le mieux mis à plat les grandes structures de la Modernité et compris cette épistémè des quatre siècles passés, ayant été à l’écoute attentive et sensible de l’émergence à bas bruits des valeurs postmodernes en un temps qu'il qualifie d'einsteinisé, reprenant le terme de son professeur Gilbert Durand, cet espace défini temporairement, de manière éphémère ou d’un temps qui compresse passé, présent et avenir dans un même instant et un même espace. Or, il pense forcément que pareil espace pertinent en Europe continentale doit s'étendre à tout le bassin méditerranéen et surtout inclure les démocraties émergentes comme la Tunisie. D'un point de vue sociologique, il est une même culture, une tradition populaire similaire dans tout le pourtour méditerranéen.
L'imaginaire du présent
III. 16 «L'habitus» tel que Thomas d'Aquin l'a analysé, insistant sur l'aspect structurant de la coutume établie ou la métaphore du « pli » proposée par Deleuze, n'est-ce pas une manière d'actualiser la prégnance de l'habitude et cette part d'intime émotion sécrétée par la familiarité des phénomènes, des situations et des idées revenant avec régularité ? Tout cela ne montre-t-il pas que le perfectionnement individuel ou collectif n'est pas forcément dans un progressisme final comme l'a postulé la pédagogie moderne, mais devant s'effectuer dans une adéquation à ce qui se présente d'une manière récurrente : les us et coutumes, les mythes et les rites, les habitudes d'une société donnée ? N'est-ce pas ainsi que la postmodernité redonne toute son efficacité au moment, le sens du monde connu se perdant dans l'instant, cet instant éternel de la vie quotidienne ? Maffesoli auprès de qui les leaders du monde économiques, investisseurs et chevaliers d'industrie européens viennent s'informer des stratégies porteuses en adéquation avec l'imaginaire d'un tel présent, pense qu'ils en sont désormais conscients. Aussi, il est inévitable qu'ils finissent par agir sur le monde politique pour le libérer du tabou des frontières, car l'essor de leurs affaires est tributaire de l'instauration d'une zone de libre circulation humaine en Méditerranée seule de nature à mettre fin à la dérive à l'extrémisme religieux au sud de la Méditerranée et d'assurer aux échanges économiques et commerciaux la paix dont dépend leur prospérité. Le sens de l'histoire va vers une véritable économie libérale, un commerce redevenu bien plus que ce qu'il est aujourd'hui, limité à tort aux marchandises.
Circumnavigation et circulation
III 17 Pour Michel Maffesoli, la grande évolution entre la société de la modernité des XIXe et XXe siècles et la société de la postmodernité, dont il est l'incontestable pape, son théoricien le plus novateur, peut se lire au travers de son rapport au temps et à l’espace. La société de la Modernité définissait un territoire d’intervention aux frontières bornées et chaque exécutif exerçait des compétences précises sur ses sujets. Tout le monde étant lié par le contrat social, l’action politique consistait à préparer l’avenir, à « investir » pour l’avenir, au détriment souvent de la jouissance présente. Or, la société postmoderne a un tout autre rapport au temps et à l’espace : l’espace est à la fois infini (le monde, voire l’univers) et bien évidemment circonscrit dans des frontières précises qui définissent un terroir, un « pays » (au sens affectif du terme), un site. La différence est que ces frontières ne sont pas immuables, même pas stables, fluctuant sans cesse au gré des situations. Et cela implique forcément de la part des politiques actuels dans les pays développés la nécessaire reconsidération des fondamentaux de leur politique migratoire qui est, à cet effet, une véritable aberration, créant la clandestinité au moment où elle prétend l'éradiquer, sans parler des drames qu'elle génère.
C'est que l'avenir, est à la circulation, déjà évidente avec la circumnavigation virtuelle.
IV - Florilège d'oeuvres de Michel Maffesoli :
La bibliographie de Michel Maffesoli est impressionnante. Nous n'en donnons ici qu'un court aperçu en référant au site internet de Maître pour de plus amples informations : http://www.michelmaffesoli.org/
Ouvrages traduits en arabe :
* Déjà publiés
— La Contemplation du monde. Figures du Style Communautaire, 1993, Le Livre de Poche, 1996.
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— Du nomadisme. Vagabondages initiatiques, 1997, La table Ronde, Paris, 2006.
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**En cours de publication
— Eloge de la raison sensible, 1996, La Table Ronde, Paris, 2005.
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Ouvrages en cours de traduction en arabe
— Le Temps revient. Formes élémentaires de la Postmodernité, Desclée de Brouwer, Paris, 2010
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— La Connaissance ordinaire. Précis de sociologie compréhensive, Méridiens Klincksieck, Paris 2007.
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Ouvrages non traduits en arabe :
— La Conquête du présent. Sociologie de la vie quotidienne, 1979, Desclée de Brouwer, Paris, 1999
— L'Ombre de Dionysos. Contribution à une sociologie de l'orgie, 1982, rééd. CNRS 2010.
— Le Temps des tribus. Le déclin de l'individualisme dans les sociétés de masse, 1988, La Table Ronde, Paris, 2000.
— Au creux des apparences. Pour une éthique de l'esthétique, 1990, La Table Ronde,
Paris, 2007;
— La transfiguration du politique, 1992, La Table Ronde, Paris, 2002.
— L'Instant éternel, 2000, La Table Ronde, Paris, 2003.
— La part du diable, Flammarion, 2004.
— Le Réenchantement du monde, La Table Ronde, Paris, 2007.
— Matrimonium. Petit traité d'écosophie, CNRS éditions, 2010.
— Homo eroticus. Des communions émotionnelles, CNRS éditions, 2012.
Farhat Othman
Lire:
Neuf questions au pape de la postmodernité, Michel Maffesoli