Dialogue national : consensus sur la tenue des élections avant la fin de l'année
Les sept formations politiques qui ont pris part lundi à la réunion de Dialogue et de concertation sont tombées d’accord sur la nécessité de tenir les élections législatives avant la fin de l’année. Pour y parvenir, elles se sont engagées à faire en sorte que ce qui reste de la phase de transition se déroule dans une atmosphère apaisée.
En ouvrant la réunion, le président de la république a souligné que la situation actuelle nécessite que trois conditions soient réunies :
- œuvrer pour diminuer la tension politique et sociale résultant de la campagne de rumeurs, «ce qui est de nature à provoquer des violences comme celles dont a été victime Chokri Belaïd» ;
- parvenir à un consensus à propos de la rédaction de la constitution, et les lois portant organisation des élections présidentielles et législatives car «la prolongation de la phase de transition risque de constituer un grave danger pour la stabilité en Tunisie» ;
- préparer des élections libres et transparentes qui doivent porter sur «des programmes et des propositions»
Enfin, le dialogue national ne doit pas, selon Moncef Marzouki, se limiter aux partis, mais englober la société civile dans sa totalité, saluant à ce propos l’initiative de l’UGTT et «les initiatives similaires qui doivent avoir pour cadre l’ANC détentrice du pouvoir légitime et qui est chargée de concrétiser toutes les recommandations et les idées émanant de ce dialogue».
Les sept partis politiques qui ont pris part à cette réunion sont : Nidaa Tounès, Ennahdha, Al Jomhouri, Ettakatol, le CPR, l’Alliance démocratique et Al Moubadara. Par contre, le Front populaire, Al Massar et le mouvement Wafa l'ont boycottée. Maya Jribi et Mouldi Riahi ont été chargés de la coordination avec ces partis. La prochaine réunion se tiendra mercredi.