Le congrès national économique de l'Utica tiendra-t-il ses promesses
C’est un cri de cœur que lance l’Utica à travers le congrès national économique qu’elle se propose d’organiser le samedi 11 mai prochain. En présence des trois présidents, Marzouki, Ben Jaafar et Laraeyedh, elle entend exposer les préoccupations de ses adhérents et présenter ses recommandations. Une rencontre de plus ? Ce n’est pas l’objectif de Ouided Bouchammaoui qui a élargit ce congrès à l’UGTT et à certaines corporations professionnelles qui ne font pas partie de la centrale patronale, telles que les fédérations tunisiennes de l’hôtellerie (FTAV), des agences de voyages (FTAV) et des assurances (FTUSA), l’association professionnelle des banques (APBTEF), et d’autres.
On ignore cependant si le cercle sera étendu, ne serait-ce que dans une prochaine étape aux autres centrales syndicale (UTT) et patronale (Conect) ainsi qu’à la société civile. Si l’Utica privilégie le modèle souhaité pour le dialogue national politique, l’exclusion d’aucune partie ne saurait être de mise. Par ailleurs, on ne connaît pas encore les mesures concrètes qui seront issues de cette initiative. Dans le cas du congrès national contre la violence (UGTT, LTDH, CNOA, etc.), prévu mi-mai prochain à Tunis, sous la coordination générale de Ghazi Gheraïri, par exemple, on sait d’ores et déjà qu’un mécanisme approprié sera lancé et qu’une journée nationale sera dédiée, entre autres actions concrètes.
Si dans le cas de l’Utica, rien ne filtre pour le moment, on peut espérer que les travaux préparatoires qui s’intensifient actuellement permettront de finaliser des décisions efficaces.