Sécurité : «le dossier du terrorisme n'est pas près d'être clos»
Le chef du gouvernement a consacré une large place aux questions de sécurité. Il a relevé une certaine amélioration du climat sécuritaire, ce qui n’a pas manqué de se répercuter positivement sur l’activité touristique, mais il a reconnu que «le dossier du terrorisme n’est pas près d’être clos, ce qui est le cas des autres pays de la région». S’agissant du Chaambi, «aucun des membres du commando n’a été capturé, mais une vingtaine de leurs acolytes ont été arrêtés, de même que des caches d’armes ont été découvertes. Nos forces de sécurité sont en train de ratisser la zone. Il y a une coopération avec les pays de la région en matière d’échange d’information car le phénomène du terrorisme ignore les frontières».
Evoquant l’existence d’organisations qui s’apparentent à des milices à l’instar des ligues de protection de la révolution, il a fait remarquer que ces dernières ont été appelées à régulariser leur situation et à changer de nom, car la protection de lé révolution est du ressort de l'Etat et de tous les citoyens. En tout cas, nous sommes décidés à ne tolérer aucune violation de la loi qu’il s’agisse de cette association ou d’autres. Interrogé sur l’affaire Belaïd, Ali Larayedh a révélé que près de 80 cadres du ministère de l'intérieur ont été affectés à cette affaire. «Le principal auteur de l’attentat a été identifié, quatre personnes ont été arrêtées et huit autres sont en fuite et sont activement recherchées. Nous faisons notre possible pour connaître les commanditaires et leurs mobiles».
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