News - 18.09.2013

Le Parti Républicain est-il devenu à son tour un parti-passoire?

Le Parti Républicain est-il devenu à son tour, et à l’instar du CPR et d’Ettakattol , un parti-passoire ? On est en droit de le penser avec la nouvelle vague de démissions qui secoue ce parti depuis le début de la semaine. Que reprochent  ces démissionnaires à ce parti ? L’universitaire et membre du Bureau politique, Naji Jelloul cite notamment  «l’incapacité (du parti) à se renouveler et surtout  à attirer les compétences»,  l’absence d’une ligne politique claire et cohérente»,  «l’échec de son implantation dans les régions» et surtout «la concentration du pouvoir entre les membres d’un groupe qui était déjà en place avant le 14 janvier».  

Depuis les élections du 23 octobre, la plupart des partis ont été touchés bien qu’à des degrés divers par les départs de leurs militants. L a palme revient au CPR qui s’est scindé en quatre partis. El Joumhoury, lui,  ne s’est jamais relevé de la débâcle électorale du PDP, mais semble également pâtir de l’obstination de ses fondateurs à se maintenir aux commandes alors qu'ils sont les premiers responsables de cet échec. En définitive, seuls les deux principaux partis du pays, en l’occurrence Nidaa Tounès et Ennahdha sont plus ou moins épargnés par ce phénomène bien qu'ils connaîssent  de temps à autre des mouvements de contestation. 
 

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