News - 07.11.2013

Cimenteries: fin de la compensation et libération des prix et de l'exportation

Le ciment coûte cher au consommateur final, comme à l’Etat. Indûment. Le sac de 25 kg, au prix homologué officiellement à 5D880, y compris les frais de transport en péréquation sur l’ensemble du pays s’est vendu à plus de 11D pour baisser actuellement à près de 8D. Cherchez les intermédiaires. Quant aux cimenteries, elles fondent leur compétitivité sur la subvention de l’Etat au titre de la compensation de l’énergie. Rien qu’en 2012, le budget public y a mis 296 millions de dinars.

Avec une capacité de production installée de 12 millions de tonnes (après l’entrée en production de Carthage Cement), pour une demande  intérieure de 8 millions de tonnes, il fallait trouver d’autres solutions. Continuer à subventionner les cimenteries, sans les inciter à reconvertir leur système de ressources énergétiques et autoriser l’implantation de nouvelles unités (cinq projets en font la demande pressante), capitalistiques et faible employabilité n’est plus à l’ordre du jour du gouvernement.

La décision est prise : mettre fin graduellement à la compensation énergétique pour les cimenteries et libérer le prix de vente ainsi que l’exportation, tout en s’assurant cependant d’un stock stratégique pour couvrir les besoins du marché intérieur. L’incidence sur le prix de vente au consommateur serait réduite ne dépassant pas les 950 millimes par sac de 50 kg, à condition évidemment qu'elle soit bien observée par toute la chaîne de distribution.
 

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