Entre la taule et l'exil, Jabeur Mejri a fait son « choix » !
Entre passer sept années à croupir dans une prison ou l’exil dans un pays fier de sa démocratie, à savoir le Suède, Jabeur Mejri a fait son choix : il deviendra le second exilé politique de la Tunisie postrévolution. Le premier est Ghazi Beji, condamné pour la même affaire à sept ans de prison, mais qui a réussi à prendre la fuite. Et si Jabeur n’a pas croupi en prison, ce n’est pas grâce au Chef d’Etat, Moncef Marzouki, qui, rappelons-le, s’est abstenu de le grâcier « pour sa propre sécurité », mais grâce à la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).
En visite en Tunisie, la délégation de la FIDH a rendu une visite à Jabeur à la prison de la Mahdia et a réussi à conclure un accord avec le gouvernement tunisien et la Suède pour que Jabeur soit gracié avec l’obligation du départ vers la Suède.
Meher Kacem