France, Tunisie, les sociétés doivent-elles passer par la dépression pour changer?

A l’invitation de la Société tunisienne de Psychiatrie, le Dr Olivier Bouvet de la Maisonneuve tentera de répondre à une interrogation pertinente sur : les sociétés doivent-elles passer par la dépression pour changer? Au cours de la conférence qu’il donnera ce vendredi 21 février à Beit El Hekma, à Carthage, à 17h30, il s’adressera aux psychiatres mais aussi au grand public en s’appuyant sur les recherches et enseignements tant en France qu’en Tunisie.

«Je commencerai, dit-il à Leaders,  par un premier chapitre sur la dépression en insistant sur sa signification comme moment de changement dans la vie d’un individu. Dans un deuxième temps, j’essaierai de voir à quelles conditions il est possible de transposer cette lecture clinique au fonctionnement des sociétés et je m’appuierai sur l’exemple de Freud qui a ouvert la voie. J’essaierai ensuite d’appliquer cette grille d’analyse à deux sociétés éprouvées qui nous sont chères, la France et la Tunisie. Enfin ma conclusion sera de proposer d’être les porte-paroles d’une éthique sociale renouvelée.

Psychiatre, ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien chef de clinique à la faculté de Paris, le Dr Olivier Bouvet de La Maisonneuve, est également psychanalyste, membre des Séminaires Psychanalytiques de Paris. Il s’apprête à publier aux éditions Odile Jacob, un ouvrage intitulé : Narcisse et Œdipe, essai sur la dépression à travers la psychanalyse et le cinéma. Il est marié avec la Tunisienne Fatma Dellagi – Bouvet de la Maisonneuve, addictologue de renom.