Le pari difficile de Chafik Sarsar
Le président de l’ISIE, Chafik Sarsar persiste et signe: les élections devront avoir lieu dans le courant de 2014. Pour sa première conférence de presse depuis sa nomination à la tête de cette instance, il a paru à la fois déterminé et sûr de lui, même s’il n’a pas cherché à occulter les difficultés, notamment les locaux (le siège de l'ex RCD à Tunis a été évoqué) , les recrutements et le retard enregistré dans la promulgation de la Loi électorale. Pour Chafik Sarsar, le report de ces élections à l’année prochaine constituerait une violation de la constitution.
Une grande partie de la classe politique doute de la possibilité de la tenue de ces élections dans les délais qui lui ont été impartis. C’est notamment le cas de Béji Caïd Essebsi qui a déclaré récemment qu’il était impossible de respecter ces délais puisque les inscriptions sur les listes électorales nécessiteront à elles seules au moins huit mois. Néanmoins, cette opération pourrait se faire par sms, selon un membre de l'ISIE, ce qui permettrait de réduire considérablement cette période.