Décès de Dominique Baudis : la Tunisie perd un ami sincère

Les Tunisiens se rappellent peut-être ses reportages au Liban sur TF1, début des années 70, avant de devenir plus tard, Maire de Toulouse succédant à son père, puis président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), et enfin directeur de l’Institut du Monde arabe (IMA). Dominique Baudis nous a quittés ce jeudi, à la suite d’une longue et cruelle maladie. Il ne s’était guère relevé de la terrible rumeur dont il fut victime, en 2003, dans la fameuse Affaire Alègre, lorsqu'il fut accusé par une prostituée, puis  innocenté complètement par la justice. Meurtri, atteint dans la chair, il s’était réfugié à Hammamet pour panser ses plaies et défendre son honneur et rédiger un livre intitulé «Face à la calomnie». Un ouvrage qui deviendra célèbre.

Dans ses différentes fonctions, Dominique Baudis avait toujours été un ami de la Tunisie et des Tunisiens sans se compromettre avec aucun régime. Une amitié cultivée par des gestes personnels et discrets en faveur de nombreux Tunisiens.