Investir dans la démocratie: Une conférence internationale des partenaires de la Tunisie
Le concept a été lancé par Mehdi Jomaa à Washington: «Tunisia, a Democracy Startup!». Au FMI, comme à la Banque mondiale et à la Maison-Blanche, l’appréciation a été grande. Il s’agit à présent de la convertir en financements et investissements. Les bonnes paroles des bailleurs de fonds restent à concrétiser. Diverses initiatives sont évoquées: reprendre le «Plan Jasmin» présenté en mai 2011 au G8 à Deauville, le reprendre en une sorte de Plan Marshall, comme vient de faire l’Egypte, et explorer d’autres opportunités. D’où l’idée d’une grande conférence internationale qui se tiendra à la rentrée prochaine à Tunis et regroupera des représentants de haut niveau de pays amis, des dirigeants de grandes institutions financières et autres partenaires économiques et financiers de la Tunisie.
En visite récemment à Tunis, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’y est déclaré favorable. Son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, sans évoquer directement la question, a laissé entendre que la visite de Mehdi Jomaa en juin prochain en Allemagne permettra d’explorer de grandes initiatives d’appui à la Tunisie. La voie semble se dessiner. Selon des sources bien informées, une équipe tunisienne de très haut niveau sera chargée de la préparation de cette conférence, s’appuyant sur des compétences techniques et logistiques reconnues en la matière.