Cent Tunisiens sont déjà à Rio de Janeiro
Pas moins de cent Tunisiens sont arrivés, en tête de pont, à Rio de Janeiro pour assister à la Coupe du monde de football, Brésil 2014 (aucun visa d'entrée n'est nécessaire pour les Tunisiens). Parmi eux figurent une dizaine de journalistes, les heureux gagnants du concours Coca Cola et des amoureux irréductibles qui ne ratent aucun Mondial. La communauté tunisienne qui ne compte qu’une cinquantaine de ressortissants, se joint elle aussi à cette grande fête planétaire, recevant parents et amis.
Celui qui regrettera le plus ne pas vivre sur place la Coupe du monde de football, c’est certainement Kamel Bennaceur, l’actuel ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie. Il était président du Centre de technologie du géant pétrolier et énergétique Schlumberger à Rio de Janeiro, lorsque Mehdi Jomaa lui a proposé, en janvier dernier, de rejoindre son gouvernement d’indépendant. Lui qui espérait poursuivre sa paisible carrière internationale en poste au Brésil et attendait le Mondial, se contentera désormais de trouver quelques moments de répit pour suivre les matchs à la télé. Avec cependant pour lot de compensation, la satisfaction de faire une œuvre utile pour son pays.
De Brasilia, la capitale fédérale de ce pays grand comme 50 fois la Tunisie (il s'étend sur 7,5 million de kilomètres carrés), l’ambassadeur de Tunisie, Sabri Bach Tobji (deuxième à gauche sur la photo), veille au grain, portant toute son attention aux Tunisiens qui viendront au Brésil à l’occasion de la coupe du Monde. «Toutes les dispositions sont prises au niveau de l’ambassade, affirme-t-il à Leaders, pour réserver un bon accueil à nos compatriotes visiteurs et leur apporter en cas de besoin l’assistance requise. La Tunisie jouit au Brésil d’une excellente image. Tout récemment, le forum d’investissement en Tunisie que nous avons organisé avec les institutions brésiliennes concernées a connu un franc succès. La présence à cette occasion, du ministre Kamel Bennaceur (au centre sur la photo), qui s’est adressé à l’assistance dans leur langue nationale qui est le portugais, a largement contribué à ce succès et permis d’amorcer de prometteuses pistes d’investissement et de coopération.»
Tout le Brésil est gagné par la fièvre du Mondial, la planète entière oublie ses soucis et souvent ses misères, pour vibrer au gré du ballon rond. Un seul regret pour les Tunisiens, l’absence de notre Onze national. Heureusement que l’Algérie sœur sera là pour défendre les couleurs du Maghreb. En attendant le premier coup de sifflet : Bon Mondial.
Lire aussi
http://www.leaders.com.tn/article/brazil-2014-si-le-mondial-m-etait-conte?id=14286
http://www.leaders.com.tn/article/la-tunisie-et-le-mondial-on-pouvait-mieux-faire?id=14289
http://www.leaders.com.tn/article/la-tunisie-et-le-mondial-on-pouvait-mieux-faire?id=14289