Guitouni: Comprendre et gérer les émotions pour améliorer la productivité de l'entreprise
Quel apport peut fournir l’intelligence émotionnelle au cœur de l’entreprise dans la mise en valeur du capital humain? Et comment pourra-t-elle contribuer à relever les défis de la productivité ? C’est le thème du nouvel ouvrage que publie ces jours-ci au Canada, Moncef Guitouni, en collaboration avec Yves Brissette sous le titre de « L’intelligence émotionnelle et l’entreprise.» Débat mercredi 2 décembre, à l'hôtel Reine Elizabeth à Montréal.
Psychosociologue, il «s’adresse, comme l’écrit son éditeur Carte Blanche, aux dirigeants et gestionnaires d’entreprises et d’organismes afin de les accompagner dans l’utilisation de cette approche qui gagne en popularité dans le milieu … alors que la notion de collaboration devient un élément essentiel des rapports au sein de l’entreprise et dans les relations de cette dernière avec ses clients ou ses fournisseurs. Sous l’impulsion de la mondialisation et de la technologie, le rôle du leader et sa capacité d’action doivent se transformer pour relever les défis de la productivité et de la performance.»
« Au-delà de la logique rationnelle du management, lit-on dans la présentation de l’ouvrage, la gestion de l’entreprise requiert une connaissance de la dynamique des émotions. Ainsi, l’utilisation de l’intelligence émotionnelle en entreprise permet entre autres de contribuer à comprendre et résoudre les situations de conflits, gérer efficacement les processus décisionnels, résister à la pression et développer un sens prospectif fiable.
Très actif au Canada où il s’est installé depuis plus de 41 ans (1968), Moncef Guitouni, tunisien, a publié plusieurs ouvrages spécialisés dans les domaines de l’intervention psychosociale et éducative : Vivre la réalité; Du normal au réel; Les punis de la société; Femmes, si vous disiez la vérité; Tunisie : le destin recouvré; Au cœur de l’identité : l’intelligence émotionnelle. Sa biographie mentionne notamment qu’il a assumé de 1994 à 2006 la présidence de la Fédération internationale pour l’éducation des parents (FIEP), dont il est devenu président d’honneur.
Mercredi 2 décembre, Moncef Guitouni sera l’invité d’une conférence-débat qui se tiendra à Montréal (l’Hôtel Reine Élizabeth, Salle Hochelaga partir de 19H) pour débattre de son ouvrage et partager ses opinions. L’introduction pose de grandes questions : Quelles sont ces chaînes et ces barreaux qui emprisonnent et freinent les capacités de se prendre en main et de construire l’avenir? Peut-être trop souvent à la recherche de liberté et de démocratie, n'est-il pas paradoxal que dans notre société il y ait si peu d'interrogations sur toutes les revendications qui visent à sécuriser ou sur ce qu’on s’impose pour avoir le contrôle? De plus, ne sommes-nous pas trop souvent témoins de manifestations de rancunes ou de susceptibilités et qui nous emprisonnent, et qui minent la capacité d’évolution et de collaboration?
Un bon sujet.