Charles Aznavour : je retournerai bien à Carthage
Séance exceptionnelle de dédicace-débat avec Charles Aznavour, vendredi après-midi, chez Gibert Joseph, sur le Boulevard Saint Michel, au cœur du Quartier Latin. Une longue file de fans (toutes générations, toutes nationalités) attend patiemment de se présenter au «Maître» recueillir sa précieuse dédicace apposée sur son dernier livre «A voix basse».
Du rez-de-chaussée, au premier étage, la file ne fait que s’allonger. Avec sa modestie naturelle, Charles Aznavour, 85 ans, pull rouge, veste marron et feutre bleu en main, se prête aimablement à ses admirateurs. Attentionné et précis, il se fait répéter le nom de la personne à qui est destinée la dédicace, demandant si une mention particulière est à ajouter. Ponctuant le tout d’humour, d’évocations, et d’agréables petits mots.
Interrogé par Leaders sur son concert cet été à Carthage, Charles Aznavour répond spontanément : « ce fut magique, somptueux, avec un public très nombreux ! » Compte-t-il retourner en Tunisie pour un autre concert? « Oui je retournerai bien à Carthage ! Il en est question. Ce n’est pas encore précis, mais il y a des contacts.»
En attendant, son nouveau livre mérite lecture. « Dans ce récit intime, l'artiste que l'on connaît, l'homme, plus secret, et l'Arménien de cœur, nous livre un fan, viennent tour à tour chuchoter à notre oreille sur le ton de la confidence, dessinant du grand Charles un autoportrait magnifique.»
«A voix basse», de Charles Aznavour, aux Editions Don Quichotte, 226 pages