Adel Almi boycotté par plusieurs partis lors de la réunion avec l'ISIE
La salle était clairsemée et voilà qu’Adel Almi, « président du parti La Tunisie Ezzitouna » provoque le départ d’une bonne douzaine de représentants de partis politiques participants jeudi matin à la rencontre avec l’ISIE. A peine avait-il monté les marches vers le pupitre pour prendre la parole, qu’une vague de protestations fuse de la salle, à commencer parmi les sièges où avaient pris place les représentants de la Jabha Chaabiya. Lazhar Maghzaoui, Zied Lakhkdhar, mais aussi Noomane El Fehri et d’autres marqueront leur refus de l’écouter.
Très embarrassé, le président l’ISIE, Chafik Sarsar, en bon juriste, campe sur la position légaliste. « Nous avons invité tous les partis légalisés et nous nous tenons à égale distance de tous », tentera-t-il d’expliquer à l’auditoire. Peine perdue. La salle se vide. Les partants sont alors accueillis à la sortie par les micros et les caméras des journalistes qui y ont trouvé un bon buzz.
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