La Tunisie confrontée à la plus grave crise de son histoire : seul un sursaut national...
Sommes-nous conscients de la gravité de la situation que traverse le pays? Il est permis d’en douter à en juger par l’insouciance affichée par la majorité des Tunisiens, une attitude qui peut paraître tout à fait compréhensible, la saison estivale et les longues veillées du ramadan n’incitant pas particulièrement à la réflexion et à la mobilisation pour les grandes causes. Le problème, c’est que notre pays traverse une crise sans précédent, à la fois économique, sociale et sécuritaire qui doit nous interpeller tous. Laisser le gouvernement se « débrouiller » seul, c’est condamner son action à un échec inévitable et lourd de conséquences pour le pays tout entier. Certes, les Tunisiens se sont pris de passion pour la politique depuis la révolution, mais cet intérêt se limite trop souvent aux discussions du café du commerce et à Facebook. C'est insuffisant. S'intéresser à la chose publique, c'est surtout contribuer chacun dans son domaine à la solution des problèmes. Ce n'est pas seulement compatir au sort des soldats du Chaambi, mais faire en sorte que la menace terroriste disparaîsse à jamais.
On pense à la classe politique qui doit cesser ses querelles de clocher, aux hommes d’affaires dont la contribution morale et financière ne serait pas de trop pour redresser l’économie du pays, aux différentes institutions du pays qui doivent s’investir, au citoyen lambda dont l'apport pourrait être tout simplement se limiter une inscription sur les listes électorale. Seul un sursaut national pourra aider le pays à relever les défis auxquels il est confronté et qui menacent jusqu'à son existence.