Success Story - 29.07.2014

Farès Soltani, l'homme qui a fait aimer la salsa aux Tunisiens

Pour comprendre l’engouement des Tunisiens et des Tunisiennes pour les danses latines et principalement la salsa, il n’y a pas mieux que Farès Soltani, le professeur de cette discipline. Lui-même ne se considère pas comme un spécialiste.

Tout juste un amateur de cet art qui parce qu’il est aussi professeur de sport à l’Institut supérieur de sport et d’éducation physique(Issep) de Kassar Saïd –spécialité fitness- s’est trouvé, malgré lui, à enseigner les danses latines, surtout la salsa. Les salseras et salseros sont au moins un millier en Tunisie, surtout à Tunis et à Sfax. Les amateurs de cet art sont de tous âges et de toutes conditions sociales. Des vieux, des jeunes, des médecins, des enseignants,  des gens de la classe moyenne, des hommes, des jeunes gens, des jeunes femmes et des femmes d’un certain âge. L’engouement n’est pas seulement en Tunisie.

C’est partout dans le monde. Le stress des temps modernes, les préoccupations des gens, les soucis divers et variés poussent les gens à chercher à se défouler, à se lancer des défis à eux-mêmes. La convivialité en plus. La connaissance d’autres personnes dans un monde d’anonymat en prime. Pour notre interlocuteur, il lui a fallu apprendre lui-même pour enseigner utilement et maîtriser cet art. C’est au cours des congrès qu’il a appris. Ceux-ci se tiennent souvent et il lui fallait y être. Il ne manquait aucune occasion qui se présentait.

Puis il y a les meetings en Tunisie. Il y invitait des professeurs confirmés. L’occasion pour lui d’apprendre à leur contact. La danse, c’est un perfectionnement de tous les jours. Dans ce mot il y a perfection et c’est l’objectif de Farès. Svelte comme un bon danseur peut l’être, élégant sans recherche, Farès est le professeur grâce à qui Mme Insaf Karoui a aimé la salsa et s’est appliquée à créer les chaussures de danse qui font défaut chez nous. Il l’a encouragée et continuera à le faire. Pour la danse, pour le sport. Pour l’art, tout court.

R.B.R.