Comment Ennahdha a choisi ses 217 candidats aux législatives

« C’est le conseil central (Majless Echoura) qui a cadré l’opération, indique Abdelhamid Jelassi, président de la commission préparatoire des élection, en fixant lors de sa session des 12 et 13 juillet dernier, les conditions et les critères de sélection. Dès le 17 juillet, les 300 sections locales pouvaient faire remonter à la centrale les candidatures reçues et celles qu’elles proposent. Un premier tri, purement administratif, pour s’assurer du respect des conditions exigées, a été opéré, puis nous sommes revenus vers les structures régionales pour solliciter leurs avis sur les candidats présélectionnés. Plus de 700 cadres ont participé à cet exercice conduit par 100 dirigeants. Il fallait ouvrir par la suite une voie de recours et de contestation et apporter les ajustements nécessaires avant de soumettre les listes au bureau exécutif. Cela nous a pris pas moins de 10 réunions, y compris les dimanches et même le jour de l’Aïd pour finaliser les propositions et les retourner aux conseils régionaux ».

 

Pour Jelassi, c’est un exercice de démocratie, avec cette fois l’ouverture sur les indépendants. « Cela n’a pas été facile du tout, a-t-il reconnu. Impossible de contenter tout le monde, dans 33 circonscriptions, 27 en Tunisie et 6 à l’étranger. On pouvait mieux faire, sans doute, mais dans le contexte actuel, et compte tenu de multiples contraintes, on aura fait de notre mieux ».