Qui veut torpiller les élections ?
Les deux principaux leaders de l’opposition, Béji Caïd Essebsi et Hamma Hammami sont menacés de mort depuis des mois. Ce qui est nouveau, c’est qu’on soit passé dans le cas du porte-parole du Front populaire au stade des tentatives après l’arrestation de deux Libyens armés qui rôdaient au tour de son domicile à El Manar, alors que dans le cas du président de Nida Tounès, les menaces deviennent plus sérieuses. Mosaïque parle d'un possible recours à une voiture piégée, alors que le gouvernement a décidé de lui fournir une voiture blindée. On l’aurait même conseillé de déménager. Hafedh Caïd Essebsi a confirmé l’existence de menaces mais sans entrer dans les détails.
La proximité des élections donne à penser qu’il existe une intention délibérée de saboter le processus démocratique. BCE en est même convaincu. Reste à savoir quelles sont ces parties qui cherchent à nuire au pays. Elles sont nombreuses tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En tout cas, il faut les chercher du côté des extrémistes religieux