News - 18.09.2014
La sécurité présidentielle tire ses marrons du feu et met les points sur les i
C’est une grande première dans l’histoire de la seconde grande muette, après l’armée. La direction générale de la sécurité du président de la République des personnalités officielles a cru nécessaire de publier un communiqué pour apporter une série de clarifications, en cinq points précis. Elle le juge utile « pour éclairer l’opinion publique et lever tout équivoque ou mauvaise compréhension », y lit-on en préambule. A la base, c’est l’affaire des menaces contre le leader de Nidaa Tounès, Béji Caïd Essebsi, une affaire qui ne cesse de connaître des rebondissements.
La Sécurité présidentielle commence par rappeler son mandat, soulignant qu’elle relève structurellement du cabinet président et « travaille sous son égide en tout professionnalisme et respect ». « Elle est tenu, autant que nécessaire, de lui fournir les éléments relatifs à la situation sécuritaire dans le pays et les menaces extérieures et intérieures (…) en coordination avec les services du ministère de l’intérieur. Le président de la République reçoit, en outre des rapports quotidiens du ministère ».
Deuxième point, la Sécurité présidentielle « affirme ne pas disposer de renseignements confirmés auprès de ses services au sujet d’un complot visant l’assassinat de Béji Caïd Essebsi et n’a transmis aucun rapport, à quelque partie que ce soit, dans ce sens ».
Troisième précision : « L’entretien du directeur du cabinet présidentiel avec le fils de Béji Caïd Essebsi, au palais de Carthage, en présence du directeur général de la sécurité du président de la République des personnalités officielles, était dans le cadre d’une lecture de la situation générale dans le pays et d’une analyse personnelle en vue de prendre les dispositions nécessaires pour éviter tout incident pouvant affecter le processus de transition démocratique et l’opération électorale. Il lui a exprimé la disposition de la présidence de la République à renforcer le dispositif sécuritaire et à combler toute faille existante en termes de moyens, d’équipements et d’effectifs, après coordination avec la personnalité et les services du ministère de l’intérieur en charge de sa protection (voiture blindée, détecteur de métaux…) ».
Quatrième précision : « Le corps de la sécurité du président de la République des personnalités officielles, est constamment disposé et inconditionnel à fournir la protection à toute personnalité nationalité en cas de nécessité et ce en coordination avec toutes les parties, pour préserver la sécurité nationale (…) et en parfaite harmonie avec les services sécuritaires et armés ».
Et de réitérer une profession de foi : « La direction générale la sécurité du président de la République des personnalités officielles a pour conviction d’œuvrer en toute discipline et professionnalisme, dans le cadre de la loi, refuse toute récupération politique et se hisse au-delà de tous les tiraillements et affabulations ».
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