Les retrouvailles de Si Béji avec sa bonne ville d'Hammam-Lif
Il y avait vécu pendant une bonne vingtaine d’années (mes plus belles années, confiera-t-il un jour à Mohamed Ben Smail) et présidé son conseil municipal en 1956-57. Aujourd’hui , Si Béji est de retour dans sa bonne ville d'Hammam-lif pour battre campagne et a choisi le rond-point, à la fois l’agora et le centre névralgique de la ville pour tenir son meeting renouant avec une vieille tradition. La place était noire de monde mardi matin en dépit de l'heure indue pour un meeting (9 heures) : BCE s'est dit sûr de la victoire et a demandé à ses partisans de voter en masse pour le parti, «toute absention équivaut à un vote en faveur d'Ennahdha. Bien plus», observa-t-il. Il n'a pas manqué de souligner son attachement à la ville où il s'est marié et de rappeler les grandes heures du Club Sportif d'Hammam-Lif du temps de Slaheddine Bey. Le meeting a été pour Si Béji une occasion de revoir ses quelques amis encore en vie : Mohamed Ali Macaron, Hamadi Labben, Ridha Chennoufi, Khelifa Bellamine et l'ancienne gloire du football tunisien, Hamadi Hénia.
Depuis 1959, le président de Nidaa n'était pas venu dans cette ville. Ancienne résidence d’hiver des Beys pendant plus d'un siècle, Hammam-Lif a malheureusement beaucoup perdu de son lustre d’antan.En soixante ans, elle a changé. En mal. Pour être plus précis, elle s'est clochardisée !