Pourquoi Beji Caied Essebsi doit gagner dès le premier tour
La victoire du parti Nidaa tounes aux élections législatives a, non seulement, semé le trouble dans les rangs du parti islamiste Ennahdha, qui espérait sans doute un miracle de dernière minute pour rester majoritaire dans le paysage politique tunisien, mais elle a aussi provoqué une violente hystérie chez le président de la république provisoire et non élu par le peuple, Moncef Marzouki qui refuse de quitter le palais de Carthage où il veut encore élire domicile bon gré mal gré.
Un président dont on se serait bien passé vu le nombre de bavures enregistrées durant son mandat. Pour ne pas déroger à la règle, il n'a cessé, durant sa campagne électorale, de lancer des appels répétés à la violence, par l'intermédiaire de ses "enfants LPR" chargés d'apporter de nouvelles pratiques culturelles" autrement dit semer le désordre et la peur dans la société au cas où le président sortant ne serait pas élu. Marzouki est prêt à tout pour conserver sa fonction quitte à pactiser avec "les diables" et il l'a fait. Comment pourrions -nous le lui pardonner. Un président indésirable, installé à Carthage, par la seule et unique volonté de R.Ghannouchi, et qui espérons -le, quittera les lieux par la seule et unique volonté du peuple. En effet, le 23 novembre prochain marquera ( peut être) la fin de MMM et celle d'une période électorale riche en candidats et en rebondissements parfois douloureux. Quant aux candidatures folkloriques qui ont fait "rire" à en "pleurer" elles se passent de tout commentaire.
Concernant les élections proprement dites, une tranche importante de jeunes a refusé de s'inscrire pour des raisons parfois peu crédibles. Tous ne l'ont pas fait parce qu'ils sont en colère ,non ! Mais par indifférence et nonchalance qui caractérisent une partie de notre jeunesse toutes couches sociales confondues. Les uns ont préféré les cafés, les autres, une virée en voiture ou en moto.Quant aux adultes, certains d'entre eux n'ont toujours pas compris que le vote est un acte citoyen seul garant de la démocratie.
Il nous reste donc, pour nous sortir d'affaire, qu'à espérer que les cinq millions d' inscrits ( et pas trois millions) fassent le plein le 23 novembre prochain pour une élection définitive dès le premier tour. Cette alternative permettra d'en finir très tôt et très vite avec cette situation délétère et préjudiciable dans laquelle nous vivons depuis trois ans .
En effet, si nous voulons en finir avec le provisoire qui a assez duré, avec un président qui en a profité pour nous " traîner dans la boue", un parti majoritaire qui a joué cavalier seul et mis nos nerfs et notre patience à rude épreuve , la seule solution est de trancher dans le vif dès le premier tour en votant Beji Caïd Essebsi. Ainsi la fonction présidentielle retrouvera-t-elle toute son aura, le pays sa beauté, et le peuple sa raison de vivre sereinement.
C'est désormais aux électeurs tunisiens de se mobiliser pour réussir une élection propre et faire l'économie d'un tour. Quant aux fauteurs de troubles qui menacent de profiter du deuxième tour pour mettre le pays à feu et à sang verront leurs "rêves"partir en fumée "blanche".
D'autre part, on évitera l'éventualité d'une démobilisation qui mettra en danger le favori de ces élections. Avec tout le respect que nous devons à tous les candidats sérieux force est de constater que le seul à avoir des chances de l'emporter dès le premier tour est Caïd Essebsi.
Les leit motiv de l'âge de BCE et d'une hypothétique maladie, n'ont pas trouvé écho auprès de la majorité des Tunisiens. Bien au contraire, il est plus populaire que jamais et la Tunisie en cette période cruciale et difficile de son histoire a surtout besoin d'un homme sage avec suffisamment d'expérience et de bon sens politiques ce qui nous a beaucoup manqué ces dernières années.
Pour toutes ces raisons, nous avons intérêt à en finir "vite fait, bien fait "avec ces élections et voter BCE dès le premier tour.
Latifa Moussa