Marzouki décide d'avancer la date de passation au 30 décembre
Le président sortant a décidé d’avancer au mardi 30 décembre, la cérémonie de passation du pouvoir à son successeur, Béji Caïd Essebsi. Les accusations de Moncef Marzouki avaient provoqué une vague de protestations dans le sud du pays et essentiellement à Kébili dont il est originaire.
Dans une brève déclaration, Marzouki a reconnu que le pays ne pouvait plus attendre plus longtemps et lancé un appel au calme, sans pour autant renoncer à ses recours. Mais compte tenu de la gravité de la situation, il se contentera de porter plainte devant la justice judiciaire et non pas pas administrative, ce qui aurait retardé la passation. «Il faut faire une distinction entre l'important et l'essentiel et pour moi l'essentiel est de ramener le calme et de permettre au nouveau pouvoir de se mettre au travail», a-t-il observé.
Cette cérémonie devait initialement se dérouler le 14 janvier.