Le départ de Marzouki de Carthage vu par Z
Pour notre talentueux collaborateur _Z_, le principal enseignement qu’on peut tirer des élections présidentielles ce n’est pas tant la régularité du scrutin que l’acceptation de la défaite par le président sortant, Moncef Marzouki. Celui-ci, montré de dos, mais parfaitement reconnaissable à sa calvitie accepte sa défaite même s’il force sa nature et doit recourir à une sorte de méthode Coué à l’envers: « J’accepte ma défaite », « J’accepte ma défaite ».
Un évènement à nul autre pareil dans le monde arabe habitué aux présidents à vie, aux républiques héréditaires, aux élections truquées et aux explosions de violence qui les accompagnent. Pour Z, l'épilogue qu'ont connu les élections présidentielles en Tunisie peut être considéré comme le premier happy end de l’histoire arabe.