Mali : Comment faire aboutir le processus d’Alger
«Même s’il n’est pas parfait, l’Accord paraphé (dimanche) à Alger, représente un bon compromis et une base solide sur laquelle les Maliens pourraient bâtir une paix et une stabilité durables sur l’étendue du territoire national ». C’est ce qu’a souligné le Représentant Spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSMA, Mongi Hamdi, reçu mardi par le président malien, Ibrahim Boubacar Keita. « Une paix et une stabilité durables, a-t-il ajouté qui s’inscrivent dans le respect des dispositions des engagements contractés dans le cadre du processus d'Alger et des différentes résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et de l’Union Africaine, en particulier celles relatives à la souveraineté, l’intégrité territoriale du Mali, le caractère unitaire, laïc et républicain de son Etat ».
Tout en réitérant l’engagement de la MINUSMA à s’acquitter pleinement du mandat qui lui est confié par le Conseil de sécurité et des tâches qui lui incombent désormais, il a noté que l’Accord représente un pas décisif dans cette voie, mais n’est que le point de départ d’un long processus, dont la mise en œuvre scrupuleuse par toutes les parties devrait mener à terme, à mettre une fin définitive à la crise malienne au bénéfice de tous les Maliens».
De concert avec l’équipe de médiation, les efforts seront poursuivis pour obtenir la finalisation du paraphe de l’Accord, et sa signature par toutes les parties dans les meilleurs délais, tout en œuvrant en faveur de la réconciliation nationale et la paix.