Décès de Taher El Amouri, un pionnier du marketing, de la formation et du recrutement
Tahar El Amouri, fondateur de l’Institut El Amouri, spécialisé en études marketing, formation et sélection du personnel est décédé à l’âge de 77 ans. Officier d’artillerie dans l’armée tunisienne issu de Saint-Cyr, il s’est converti à la psychologie couronnant ses études par un doctorat. Après une courte carrière d’enseignement universitaire, il a fondé en 1974, en pionnier en Tunisie et en Afrique, l’Institut qui porte son nom.
« Je suis né en 1937 à Bizerte, rue des menuisiers, avait-il mentionné dans une brève biographie. Mon grand-père était ébéniste, et mon père employé administratif au Caidat, devenu Gouvernorat. J'ai fait mes études primaires à l'école franco-arabe, rue H. Bourguiba. Je suis entré au Lycée Stephen Pichon en 1950 et j'y suis resté jusqu'en 1955 date à laquelle j'ai été renvoyé pour des manquements répétés à la discipline ; j'ai rejoint alors le Lycée Carnot à Tunis. ... »
« J'ai fait l'école militaire de Saint Cyr de 1958 à 1961, poursuit-il, et accompli une courte carrière dans l'Armée tunisienne, comme officier d'artillerie (notamment à Sidi Yahia). En 1964, j'ai changé d'orientation et entamé des études de psychologie à la Sorbonne. J'ai obtenu le doctorat en 1970 et enseigné la psychologie pendant quatre ans à l'Université de Tunis. Puis j'ai créé à Tunis l'Institut El Amouri, bureau d'études, de formation et de conseils. (www.elamouri.com). Parallèlement à mes activités à Tunis j'ai été consultant dans beaucoup de pays africains et du Moyen Orient. Je suis marié à Annie Santamaria, Psychologue, et nous avons eu trois enfants : Douja, elle aussi Dr en Psychologie, Mourad archéologue-plongeur, et Selim consultant en communication ».
« J'ai pris ma retraite en 2005 et je vis entre Bizerte et Avrillé, dans le Maine et Loire » conclut le défunt.