News - 25.05.2015

BAD : Un nouveau président et le 50ème anniversaire au cœur des assemblées annuelles

Assemblées annuelles de la BAD : Un nouveau président et le 50ème anniversaire

Abidjan – De notre envoyé spécial – Les assemblées annuelles du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui constituent le plus grand rassemblement économique et financier sur le continent ont débuté lundi dans la capitale ivoirienne. La rénovation du siège historique de la Banque n’a pu être au rendez-vous et les travaux se déroulent à l’Hôtel Ivoire ou de grandes tentes d’appoint ont été dressées.

L’édition 2015 de ces assemblées est marquée par deux événements majeurs. D’abord la célébration du 50ème anniversaire de la constitution de la Banque. Co-fondateur à l’époque, l’ancien ministre Mansour Moalla a rappelé aux lecteurs de Leaders la genèse de cette institution devenue la plus grande banque régionale. Le second moment fort est sans doute l’élection du nouveau président de la BAD pour un mandat de 5 ans qui commencera le 1er septembre prochain.

Candidat de la Tunisie, l’ancien ministre des Finances et banquier international, Jaloul Ayed y affront sept rudes concurrents. Le processus de sélection passe par « un dialogue » des gouverneurs avec les candidats, qui aura lieu ce mercredi 27 mai dans l’après-midi. L’élection elle-même en Conseil des gouverneurs se déroulera le lendemain matin, jeudi 28, pouvant se prolonger jusqu’à la fin de l’après-midi, si nécessaire. 

Le Gouverneur pour la Tunisie à la BAD est le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, attendu à Abidjan à la tête d’une importante délégation.

Mêmes si les festivités du 50éme anniversaires, le réseautage et surtout l’élection du nouveau président accaparent le plus l’attention, les séminaires, panels et réunions de haut niveau offrent réel intérêt. Placées sous le thèmes de « l’Afrique et le nouveau paysage mondial », les assemblées annuelles 2015 traiteront de questions cruciales telles que le financement de la transformation de l’Afrique, on parlera désormais de trillions et non plus de milliards, la sécurité face aux nouvelles menaces, les changements climatiques et l’énergie.

 

Taoufik Habaieb

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