Hemdane Ben Aissa et d’autres Illustres Tunisiens aux Etats-Unis
Il fallait les voir affluer radieux à la résidence de l’ambassadeur de Tunisie à Broad Branch Road, à Washington, à la rencontre du président Caïd Essebsi. En clôture d’une visite très intense, le chef de l’Etat a tenu à les recevoir, après ses entretiens avec Obama et dès sa sortie du Pentagone, juste avant de reprendre l’avion. L’accueil qu’ils lui réserveront sera des plus chaleureux, avec ovations soutenues. Ils étaient venus de tous les coins de cet immense pays pour le saluer, le féliciter, lui dire leur attachement au pays et leur confiance dans cette deuxième république naissante.
On reconnaît parmi d’éminents médecins venus de Philadelphia, des financiers, des chercheurs à Boston, des banquiers, avocats et fonctionnaires de l’ONU accourus de New York, des chefs d’entreprise établis à Chicago, des ingénieurs travaillant à la Silicon Valley, en Californie, des pétroliers du Texas. Sans omettre ceux de Washington DC, Mohamed Ali Malouche, qui dirigea avec Hatem Sellami (Atlanta, Géorgie), la dynamique ONG Tunisian American Young Professional (TAYP), de hauts cadres à la Banque mondiale, au FMI et dans d’autres institutions, que des Tunisiens qui réussissent dans divers domaines.
Parmi les Tunisiens les plus anciens aux Etats-Unis, Hemdane Ben Aissa, diplômé de Harvard, aligne pas moins de 50 ans de résidence. Rentré en Tunisie au lendemain de l’indépendance, il sera chargé de créer le premier noyau de la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères avant d’être désigné chargé d’affaires à l’ambassade de Tunisie à Paris. Les Etats-Unis l’attirent de nouveau, et le voilà rejoindre les Nations unies à New York. Il y occupera l’une des fonctions les plus importantes octroyées à un Tunisien, celle de directeur de l’Unité de développement économique (UNDC). Il y excellera jusqu’à son départ à la retraite, il y a quelques années. Resté actif, il est actuellement consultant, en tant qu’attorney at Law.
Cela fait longtemps que Hemdane Ben Aissa et son épouse, comme beaucoup de Tunisiens, n’avaient pas foulé le sol de la résidence de l’ambassadeur, boudant les invitations reçues. Cette fois-ci, ils étaient heureux de retrouver ces lieux chargés d’histoire, ravis de revoir Si Béji, comme ils l’appellent affectueusement.
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