Le Club Mustapha Fersi perpétue la mémoire et l'oeuvre du romancier
La commémoration du deuxième anniversaire de la disparition, le 7 février 2008, du grand homme de lettres tunisien, Mustapha Fersi a été marquée par un double-évènement. D’abord, la révélation d’une intense activité de l’association qui porte son nom « Le Club Mustapha Fersi pour la création », présidé par Abdelwahed Brahem. Et la parution de la traduction en langue française de l’une de ses œuvres les plus ardues « Haraket », signée par Mansour Mhenni.
Ils étaient nombreux à se presser, vendredi après-midi, dans la galerie Bilel à El Menzah, pour assister à la présentation de cette publication et sa dédicace. Côtes-à-côtes, il y avait ses amis d’enfance, parmi lesquels MM. Hamed Zeghal, Mohsen Hachicha, Mokhtar Fakhfakh, Abdessalem Kallel et Mustapha Masmoudi. Des hommes de théâtres, notamment, Mohamed Driss. Des hommes et des femmes de Lettres, tels que Mahmoud Tarchouna, Jalloul Azouna, Aissa Baccouche et Hend Azzouze. Sa veuve aussi, ses enfants, Hédi, Sonia et Haifa, le Dr Slim Annabi, ainsi que nombre de parents, disciples, amis et simples lecteurs.
En préambule, Abdelwahed Brahem a rappelé la conférence organisée l’année dernière à Sfax pour marquer le premier anniversaire de la disparition de Mustapha Fersi et en a offert gracieusement aux présents, les actes réunis dans un livre bien documenté. Cette année, le Club redouble d’effort et répondra à l’invitation du gouvernorat de Médenine pour y tenir sa deuxième conférence annuelle. Aussi, la parution de « Mouvements », à l’initiative du Centre National de Traduction, marque l’amorce d’une série d’autres traductions et dans différentes langues d’œuvres de Mustapha Fersi. Après avoir donné la parole à Mansour Mhenni pour présenter cette magnifique traduction, il a invité l’assistance à écouter une déclamation dans les deux langues, de morceaux choisis.
En digne fille de son père, héritant largement de son immense talent, Haifa Fersi donna lecture, dans une prononciation fort émouvante en langue arabe, de certains morceaux de «Haraket ». Leur traduction ciselée par Mansour Mhenni sera déclamée magistralement, par jeune francophone. Au grand bonheur de l’assistance.