News - 06.07.2015

Par bus entiers, des touristes allaient être égorgés en plein désert

Par bus entiers, des touristes allaient être égorgés en plein désert

L’affaire des deux terroristes arrêtés en octobre 2014, en plein Chott Jérid, alors qu’ils étaient en embuscade pour tirer sur des bus de touristes n’a pas encore été révélée dans les détails. Selon les sources de Leaders, c’est à un véritable massacre qu’ils allaient se livrer. Partis d’Oued Ellil, dans la proche banlieue de Tunis, ils étaient eux aussi pistés par les services de renseignement qui les soupçonnaient de préparer un grand coup, sans pour autant connaître leur destination. 

Toute la nuit durant, ils ont roulé vers le sud, empruntant des chemins tortueux pour éviter les postes de contrôle sur les grandes routes. Ils finiront par s’arrêter, peu avant l’aube, devant un petit baraquement en plein Chott du Jérid, entre Kebili et Tozeur, où les touristes arrivent tôt le matin admirer la levée du soleil dans cet endroit magnifique. Des vendeurs d’articles d’artisanat y ont y installé des échoppes de fortune sur lesquels veille un gardien. Dès leur arrivée, les deux terroristes liquideront le gardien se mettront en embuscade, attendant ce jour-là une dizaine de bus de touristes. Leur diabolique dessein était de prendre les touristes en otages et de les égorger, un à un, de filmer la scène de la diffuser sur les réseaux sociaux. Pris de fatigue, et estimant qu’il leur restait un peu de temps pour prendre un somme, ils étaient restés dans la voiture s’offrant un petit sommeil. C’est à ce moment précis que les forces sécuritaires qui les guettaient ont lancé l’assaut et les ont pris vivants.
Ce succès, affirme notre source, est double : d’abord éviter de justesse un grand carnage qui, plus est, aura une résonnance mondiale, de par la nationalité des touristes, mais aussi obtenir des renseignements précieux auprès des deux terroristes. D’ailleurs, ce sont eux qui ont livré nombre de données de grande utilité et conduit les forces de sécurité à leur repère à Oued Ellil. Avant de donner l’assaut contre ce repère où se barricadait tout un groupe de djihadistes dont la femme et le bébé de l’un deux terroristes, celui-ci avait été amené devant la maison pour essayer de convaincre les siens de se rendre sans violence et éviter ainsi des morts. Il sera décrié par les siens à commencer par sa propre épouse qui était sortie devant la maison, son bébé sur le bras, ouvrant le feu contre les agents de l’USGN.
TH
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