La BAD et la Libye signent un accord de financement
Tunis, le 11 février 2010 – La Banque africaine de développement (BAD) et la Libye ont procédé, aujourd’hui jeudi 11 février 2010, à Tunis, à la signature d’un don de 744 000 dollars au profit du Centre libyen de promotion des exportations.
Cette première opération entre la Libye, pays traditionnellement non emprunteur, et la Banque africaine de développement, premières institution du financement du développement en Afrique, s’inscrit dans le cadre de l’ambitieux programme de diversification et d’intégration commerciale avec le monde que la Libye s’est fixé.
L’accord de don a été signé par le vice-président de la BAD chargé des Opérations pays, Aloysius Ordu, et le directeur général du Centre libyen de promotion des exportations, M. Bashit Derwish.
Commentant la portée de cet accord, M. Ordu a déclaré : « Pays le plus riche d’Afrique en ressources naturelles, la Libye a un énorme potentiel pour faire la différence dans la région, dans le continent et au-delà. »
« La Libye n’a jamais démenti son fervent appui à la Banque africaine de développement, a-t-il poursuivi, et je suis fier de pouvoir lui rendre la pareille en signant cet accord. »
Le projet aidera le pays à diversifier ses sources de revenus, en s’appuyant sur de nouvelles opportunités dans des secteurs autres que les hydrocarbures (près de 80 % du PIB). « Il s’agit là d’une dimension essentielle pour assurer une croissance durable sur une large base », a estimé le vice-président Ordu.
« Le projet jouera un grand rôle dans la réalisation de l’ambitieux programme de diversification que la Libye s’est fixé », a appuyé de son côté M. Bashit Derwish.
Pour le directeur général du Centre libyen de promotion des exportations, « la BAD a su, en ces temps de crise économique et financière, démontrer son aptitude à répondre aux besoins d’assistance technique de la Libye ».
« La BAD est en train de montrer qu’elle peut apporter de la valeur ajoutée aux pays africains et au continent sur les questions les plus pressantes », a-t-il poursuivi.
Le projet fait partie d’un programme d’engagement accru de la BAD en Libye, s’articulant autour de la fourniture d’assistance technique dans plusieurs domaines.
La Libye est l’un des plus grands actionnaires de la BAD, avec 3,8 % de parts dans son capital.