News - 28.07.2015

Diplomatie : les deux innovations de Taïeb Baccouche

Diplomatie : les deux innovations de Taïeb Baccouche

Elaborer une stratégie diplomatique en appui à la lutte contre le terrorisme et promouvoir un grand nombre possible de Tunisiens à des postes élevés dans le système des Nations Unies et hauts postes régionaux et internationaux : telles sont les deux initiatives mentionnées par le ministre des Affaires étrangères, Taieb Baccouche parmi les innovations introduites. Intervenant lors de l’ouverture mardi matin de la conférence annuelle des ambassadeurs, il a indiqué que qu’une commission ad-hoc a été créée au sein du Département, sur instruction du conseil de sécurité nationale, afin d’établir cette stratégie et s’apprête à remettre ses conclusions. 

Pour ce qui est de la présence de la Tunisie à de hauts postes dans les institutions internationales, le ministère a relevé la réduction en nombre et rang, a indiqué le ministre et surtout constaté l’absence d’une vision stratégique d’ensemble quant aux positions à cibler et aux candidats idoines. A cet effet, une unité spéciale est chargée de prospecter les postes vacants ou devant bientôt l’être, établir une base de données des compétences tunisiennes opérant en Tunisie ou à l’étranger, d’examiner les chances réelles d’aboutissement de leurs candidatures et d’engager les démarches appropriées.

 
Ce travail avait été initié par l’Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT), sous son directeur général Hamed Zeghal, durant les années 80, en créant un Roster (fichier), une unité érigée en service national de recrutement (SNR) pour le système des Nations Unies et autres, et un tableau démographique des départs à la retraite et vacance des postes. Un dispositif de prospection intensive a été déployé avec l’appui des Affaires étrangères, permettant de rafler nombre de postes significatifs tant en tant que permanents ou d’experts sur le terrain.
 
Pour Taieb Baccouche, il faut non seulement capitaliser sur pareille expérience, mais aussi tirer enseignement pour l’aboutissement des candidatures officielles à de hautes fonctions. Même s’il n’a pas mentionné l’échec cuisant enregistré pour ce qui est de l’Alecso, l’ASBU, et tout récemment, la BAD, il est clair qu’il convient aujourd’hui d’en tirer leçon et d’établir une bonne procédure à commencer par le choix du candidat lui-même.
 
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