Comment séduire le touriste italien

Milan – De l’envoyé special de Leaders.

Le monde du voyage se donne rendez-vous depuis ce jeudi, des quatre coins du monde à Milan à la faveur de la Bourse Internationale du Tourisme. Ils sont 5000 exposants en provenance de 140 pays à venir conquérir pas moins de 150 000 visiteurs dont plus de 100 000 professionnels. La Tunisie y participe régulièrement et accueille cette année ses hôtes sur 300 m2. A la tête d’une forte délégation de professionnels, le ministre du Tourisme, M. Slim Talti multiplie contacts, presentations et entretiens. D’abord avec les autorites de la région (Lombardie) et de la ville (Milan), mais aussi, les T.O et même la communauté tunisienne installée en Italie du Nord. En compagnie de l’Ambassadeur de Tunisie à Rome, M. Habib Achour, du Consul Général à Milan, M. Salem Cheikh et du Directeur général de l’ONTT, M. Mohamed Maali, ce sont de longues journées intensives, ponctuées de rencontres de haut niveau.

Vers une relance du marché italien

Objectif : renouer avec la croissance du marche italien, revenir à 400 000 touristes, au moins, et aller rapidement au-delà. Les atouts produits sont multiples : le tourisme saharien, thalassothérapie, santé, bref, le bien-être, avec l’écotourisme en plus. L’aérien est bien déployé, le maritime aussi. Que reste-t-il alors: la communication, d’un côté,  et la qualite des prestations, de l’autre.

Hôteliers, voyagistes et autorités s’y dédient. Sur le stand, les TO italiens se succèdent, les négociations sont âpres, les Tunisiens s’efforcent de ne pas brader les prix et surtout de sécuriser les paiements. Nombre d’agences italiennes, plombées par la crise, viennent de crasher, laissant de lourdes ardoises, heureusement en dehors de la Tunisie. Innovation, créativité et image: le ministre du Tourisme appelle à une relance totale, mettant les professionnels à contribution et offrant le support necessaire. «Le touriste italien bénéficie en Tunisie de la proximité et du dépaysement, à des prix raisonnables et pour une bonne qualité. Nous devons capitaliser sur ces atouts précieux, répète-t-il».