Le souvenir de Moncef Bey commémoré à Pau par François Bayrou
Pau – Correspondance spéciale pour Leaders – La Ville de Pau garde un souvenir inoubliable de l’avant dernier Bey de Tunis, Moncef Bey, qui y avait résidé de 1945 à 1948, après sa destitution du trône et jusqu’à sa mort. C’est ainsi qu’une plaque commémorative rappelant son exil a été dévoilée samedi à midi par le maire de Pau, François Bayrou, en présence de l’ambassadeur de Tunisie à Paris, Mohamed Ali Chihi et de nombreux Français et Tunisiens. Parmi eux figure notamment Noomene Keskes, ingénieur pétrolier, résident de longue date à Pau et qui a largement œuvré en faveur de cette commémoration.
La plaque a été apposée à l’entrée de la Villa Cavadal, sise au 10 boulevard des Pyrénées, actuel siège de la CAF. C'est dans cette maison que le roi monté sur le trône en ces temps troublés de juin 1942, destitué en 1943 par les autorités françaises, a trouvé la mort des suites d'une maladie. Arrivé en 1945 dans la villa Cadavale avec sa suite, Moncef Bey, décédé le 1e septembre 1948 des suites d'une maladie, a gardé durant ces trois des liens avec la société civile et les mouvements politiques tunisiens. Il était alors proche des mouvements indépendantistes, dont il a notamment reçu de nombreux représentants durant son exil palois.
- Résidence, plaque et invitation : Leaders – Droits réservés
- Cérémonie :© LE DEODIC DAVID
- Ecrire un commentaire
- Commenter
Monçof Bey , d'après certaines sources, n'était pas mort de mort naturelle. Il aurait été empoisonné sur demande d'un très funeste colonialiste : Georges Bidault qui a été plusieurs fois ministre et même chef de gouvernement, qui a par la suite joué un rôle important dans la déposition de Mohamed V et son exil forcé à Madagascar et a manigancé énormément pendant la guerre d'Algérie contre la révolution algérienne.