Examen de passage douloureux pour les gouvernement Essid 2
Le gouvernement a obtenu la confiance de l'ARP, mais l'examen de passage a été douloureux et pour le gouvernement et pour les 13 nouveaux ministres, ce lundi. Le chef du gouvernement Habib Essid, a eu beau expliquer que le remaniement ministériel était motivé par le souci de conférer à l’action gouvernementale davantage d’efficacité et par la nécessité de concrétiser ses orientations, justifier la suppression des postes de secrétaire d’Etat par un souci d’efficience d’efficience, souligner l’importance qui sera accordée à la lutte contre le terrorisme et au développement régional, l’occasion était trop belle pour les députés de l'opposition pour taire tout le mal qu'ils pensent du gouvernement et des nouveaux ministres.
En fait de séance de vote de confiance, on a eu droit à une charge contre la politique gouvernementale. Ceux du courant nationaliste arabe s’en sont pris tout particulièrement au ministre des Affaires étrangères, coupable d’avoir « collaboré avec l’entité sioniste » dans les années 90. Le nouveau chef de la diplomatie, Khemaïes Jhinaoui avait été en poste à Tel Aviv en tant que chef du bureau de liaison, suite aux accords d’Oslo. Les ministres de l'éducation et de la santé en ont eu également pour leur grade. Egale à elle-même, Mme Abbou a qualifié le gouvernement de marionnettes. Il est à noter que l'opposition ne compte qu'une trentaine de députés et pourtant, elle donnait l'impression dêtre la majorité tellement celle-ci était timorée, appuyant du bout des lèvres le gouvernement.
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