Rym Mahjoub : «Mon prochain combat !»
Quels ont été pour vous les moments les plus durs à l’ANC?
- Les premiers mois de la constituante avec l’appréhension de l’autre et une crainte mutuelle avec la majorité
- Février 2013 et l’assassinat politique de Chokri Belaïd avec son énorme choc
- Juin 2013 et la déclaration de MBJ sur le projet de constitution non consensuel
- Juillet 2013 quand j’ai appris à la plénière l’assassinat de M. Brahmi
- Les interminables réunions de conciliation autour du préambule, droits et libertés et pouvoir juridictionnel ...
Et les plus agréables?
L’adhésion de la société civile avec nous, les députés sit-inneurs, au mois d’août au Bardo, et, naturellement, le vote de la constitution.
Quels souvenirs impérissables en gardez-vous?
Le vote des articles 46/49 relatifs aux droits de la femme, le drapeau tunisien, les larmes de joie et les félicitations mutuelles et surtout sincères et entières.
Des situations cocasses? Des coulisses?
La préparation et les mises en scène et scénarios des interventions et positions de chaque membre de l’opposition avant chaque séance de conciliation.
Quel est votre prochain défi?
Contribuer à faire passer le maximum de lois, en application de la constitution dont j’ai personnellement signé la rédaction, et faire réussir notre processus de transition démocratique.
Comment comptez-vous contribuer à l’expansion d’Afek Tounes?
En renforçant mon rôle et celui de mes collègues de la Kotla à faire passer et diffuser nos valeurs et notre programme et à être le plus proche des citoyens.
Lire aussi
Comment Rym Mahjoub voit Béji Caïd Essebsi, Mohamed Ennaceur, Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Yassine Brahim?
Rym Mahjoub : La tigresse Afek du Bardo