Notre néo-démocratie face au néo-terrorisme
Les terroristes – pseudo djihadistes - ont horreur de la démocratie, ils sont sanguinaires, barbares, sans foi ni loi. Ils jouissent du mal qu'ils font aux autres et plus on parle d'eux plus leurs commanditaires jubilent...
Notre néo-démocratie n'a toujours pas trouvé ni la méthode ni les moyens pour les neutraliser, les punir, les éradiquer. Elle est encore trop timorée.
Le néo-terroriste, jeune de moins de trente ans, ne réfléchit pas. Il est aveuglé par la haine, avec visage blafard et une volonté bestiale. Il ne veut plus vivre avec nous, parmi nous, il veut nous détruire tout simplement.
Et nous, comment réagit-on ? Nous, l’Autorité – personnifiée par ses élus, son gouvernement, sa justice, sa police, son armée, etc. passe son remps à réfléchir. Elle prend des gants et applique le droit démocratique... Nous, les victimes, on se lamente, puis on passe à autre chose...
La méthode pour extirper le mal est pourtant simple : dès que la Police ou l’Armée identifie ou attrape un terroriste, pris les armes de la terreur à la main, on doit pouvoir le juger, selon la procédure des flagrants délits, sans trop attendre. Les terroristes identifiés doivent être jugés immédiatement par contumace et, s’ils sont reconnus coupables, doivent être condamnés, eux et leurs complices avérés, à une peine unique et irréductible : la perpétuité.
Face à une situation exceptionnelle, l’Autorité décide de l’Etat d’urgence, de la contre-lutte armée… Mais nos lois restent celle des situations «ordinaires». Face au néo-terrorisme, il en plus, changer les lois car les victimes ne peuvent attendre des années avant de voir juger les terroristes.
La nouvelle loi devrait permettre de les passer en jugement sans attendre ceci ou cela, surtout sans leur permettre de louvoyer avec la loi, de la manipuler avec l’aide de leurs avocats... S'est-on jamais inquiété de savoir qui paie et comment les avocats du terroriste ?
Donc, je veux dire que notre Etat se doit d'adapter l'arsenal juridique, dans le respect d'une démocratie bien comprise (après tout, c'est elle qui est visée à travers ce néo-terrorrisme). Les terroristes et les apprentis complices doivent, en effet, savoir qu'ils risquent de passer le restant de leur vie en prison.
Notre jeune démocratie doit, en effet, dissuader les jeunes qui souhaitent rejoindre le camp terroriste et leurs complices, de passer à l’action : la sanction sera implacable et immédiate. Depuis deux ou trois, des centaines de terroristes ont été arrêtés. A ma connaissance, aucun d'entre eux n'a encore été jugé ! De quoi alimenter des doutes sur la capacité et le sérieux de notre Etat, de nos procureurs, de notre justice. Tant d’efforts, tant de souffrances de la part de ceux qui les ont arrêtés ne méritent pas cette triste fin.
Bien sûr qu’il y aura des gens, des élus et des droits-de-l’hommistes naïfs ou malintentionnés, pour croire que le terroriste a ses droits, celui d’être jugés comme les autres. Mais le terroriste est-il un homme ou une femme comme les autres ? Non. Devrons-nous laisser notre jeune démocratie se noyer dans les procédures judiciaires ? Je vous laisse le soin de répondre.