Tunisie 2016 : décibels ou le triomphe des impostures !

"Tout ce qui est excessif est insignifiant"  Talleyrand

Ils ont l’assurance bien ancrée et la parole déliée, de ceux qui se sentent inébranlables, dans leurs certitudes.

Ils ne se posent pas de question, pourquoi perdre son temps dans ces balivernes d’un autre âge?

Leur pensée est incontestable, la leur plus que toutes les autres; alors  pourquoi s’interroger, se questionner,  se tourmenter, analyser, et comparer, au lieu simplement d’asséner!

Leurs écrits de colère, s’entendent assourdissants et leurs voix se devinent  tant leur  écho est puissant.

Dame certitude, les enveloppe, les protège, les encourage, les porte, eux les intellectuels courageux, et audacieux de la mutation.

Douter, c’est s’effacer, c’est abdiquer devant les mécréants, c’est faiblir dans ses certitudes, c’est renoncer face à leurs turpitudes.

Celles des autres, les faibles d’esprits, les ringards de salon, les incertains, les petites natures, les partisans d’un âge qui n’est pas le présent.

"Notre présent, c’est celui de la raison, de la conviction que tout ce que dit l’autre n’est que de la soft passion, du vieux temps des quatre saisons".

Ils sont  dans le monde de l’unique saison, de l’unique printemps, celui de leur  révolution!

"Hurlons, hurlons, les combattants, contre les adversaires de la réalité, notre réalité, la seule qui s’administre comme une potion".

Hurlons,  hurlons,  à l’adresse de ces chenapans, qui ne savent rien dire sauf de nous contredire,  et ne rien à nous offrir sauf des démangeaisons".
"Dans la presse écrite, dans les espaces médiatiques, dans les meetings et réunions, respecter l’adversaire c’est lui dire qu’il n’a jamais  raison !

Nous sommes les partisans des gens francs,  de ceux qui  ne tournent pas en rond comme des enfants.

Allons, allons,  chantons, oui chantons, pas trop fort cependant,  pour ne pas  réduire l’impact de nos voix et nos chants.

Poussez, poussez les compagnons, faites comme nous,  soyez francs, nous ne voulons que des écrits, des voix, des discours, les seuls  intelligents...

Les miens et les vôtres  mes enfants!"

Mourad Guellaty