Un colloque à la Sorbonne sur les conséquences du «Printemps arabe»
Cinq ans après le « printemps arabe » : bilan sécuritaire, économique et géopolitique. Comment faire face au péril global du terrorisme? Le Centre International de Géopolitique et de Prospective Analytique (CIGPA), fondé et présidé par Mezri Haddad, en partenariat avec ABHATH (Abu Dhabi) et le magazine Afrique-Asie, organisent le colloque Euro-méditerranéen, le samedi 7 mai 2016 à la Sorbonne, 28, rue Serpente, 75006 Paris. Métro ligne 4 : Saint Michel, Odéon ; ligne 10 : Cluny, La Sorbonne. RER ligne B : Cluny la Sorbonne, de 13h à 18h
Depuis le déclenchement du “printemps arabe”, le monde arabo-musulman connait des mutations multiples et profondes qui ont eu des conséquences politiques, sécuritaires, économiques et sociales importantes ayant induit l’instabilité, l’amplification du terrorisme, la multiplication des organisations extrémistes, l’accroissement des actions violentes qui se sont étendues ces dernières années aux quatre coins du monde. C’est ce phénomène sans précédent que nous voulons décrypter, analyser et expliquer.
Il s’agit du premier colloque académique portant sur les conséquences politiques, géopolitiques, économiques et surtout sécuritaires du séisme provoqué par le « printemps arabe », aussi bien sur le monde arabo-musulman qui en est l’épicentre que sur l’Afrique et l’Europe, tout particulièrement la France. Ce dernier pays en a subi la réplique sismique sous deux aspects. Primo, par l’arrivée d’une première vague d’émigrés Maghrébins en 2011, puis, à partir de 2014, par une seconde vague de réfugiés Syriens, Irakiens, Afghans, Africains sans précédent dans l’histoire. Secundo, par l’émergence de terroristes locaux partis faire le djihad en Syrie et en Irak, avant de revenir en faire la démonstration tragique à Paris, en janvier 2015, puis en novembre de la même année, et récemment encore dans la capitale de l’Europe, Bruxelles.
Par son ampleur et sa rapidité, par sa destruction « constructive », par les passions et les ressentiments qu’il a libérés, par l’islamisme radical qu’il a galvanisé, par le terrorisme qu’il a généré, le « printemps arabe » ne pouvait pas ne pas affecter, d’une façon ou d’une autre, la rive nord de la Méditerranée, interface géographique, politique, économique et civilisationnel du monde arabe en général et du Maghreb en particulier.