Ahmed Najib Chabbi : le gouvernement Essid a vécu
Pour Ahmed Néjib Chabbi, la meilleure façon d’assurer le succès de l’initiative présidentielle est de mettre fin à la pratique des quotas partisans. Dans une énième interview depuis le lancement de l'initiative de Béji Caïd Essebsi, l’ancien président du parti du parti El Joumhoury a estimé sur les ondes de Mosaïque que le gouvernement Essid était à l’article de la mort.
Il a proposé une configuration pour le moins saugrenue du prochain cabinet avec une formation ramassée de 15 ministres et la désignation par chaque parti d'un ministre sans portefeuille qui suive l’action du gouvernement et participe à la prise de décision seulement. Il a insisté pour que le choix des ministres soit fait sur la base de la compétence et non l’appartenance à un parti tout en se défendant d'être engagé dans une quelconque course au pouvoir.
Selon lui l’initiative de présidentielle est une chance pour la Tunisie et une occasion propice pour assurer le salut du pays à condition de choisir l’homme idoine et une équipe de compétences. Il faut, a-t-il, un contrat de confiance entre le président de la République et le chef du gouvernement «parce l’absence de visibilité et les conflit de compétences sont à l’origine de la crise».Il a appelé » à la formation du gouvernement dans les brefs délais pour qu’il soit opérationnel dès la rentrée pour faire face aux défis qui l'attendent. Enfin, il s’est prononcé pour une présence discrète d’Ennahdha dans le nouveau gouvernement à l’instar de l'actuel car, estime-t-il le moment serait mal choisi de changer, « l’essentiel étant d ’assurer la stabilité du gouvernement».