Au terme d'une mission en Tunisie, le FMI salue «les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des réformes essentielles»
Le Fonds Monétaire International vient de rendre compte dans un communiqué d’une mission du FMI en Tunisie du 28 octobre au 10 novembre. Il s’agissait de discuter des priorités en termes de réformes économiques dans le cadre de la première revue du programme économique de la Tunisie appuyé par un accord quadriennal du FMI au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) approuvé en mai dernier. Le Fonds qualifie notamment de «fructueux» les entretiens avec les autorités tunisiennes et «salue» les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des réformes essentielles».
A moins de trois semaines de la tenue de la Conférence Internationale sur l’Investissement, le communiqué du FMI dont on reproduit ci-après le texte intégral, tombe à point nommé. Il est de nature à rassurer les investisseurs quant à la pertinence «des réformes essentielles» engagées par le gouvernement tunisien
Une mission du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par M. Björn Rother, a séjourné à Tunis du 28 octobre au 10 novembre 2016, pour discuter des priorités en termes de réformes économiques dans le cadre de la première revue du programme économique de la Tunisie appuyé par un accord quadriennal du FMI au titre du mécanisme élargi de crédit (MEDC) approuvé en mai dernier (voir Communiqué de presse 16/238).
Au terme de la mission, M. Rother a rendu publique la déclaration suivante:
«L’équipe a eu des entretiens fructueux avec les autorités tunisiennes portant sur les politiques à mettre en œuvre pour pouvoir mener à terme la première revue de l’accord conclu avec la Tunisie dans le cadre du MEDC. L’équipe salue les progrès enregistrés dans la mise en œuvre de réformes essentielles telles que l’adoption du code de l’investissement et des plans de restructuration des banques publiques. Les priorités de réforme à court terme visent à contenir l’augmentation rapide de la dette publique, qui dépasse 60 pourcent du PIB, et à jeter les bases d’une croissance durable améliorant les conditions de vie de tous les tunisiens. Parmi ces réformes, il convient notamment de citer : l’adoption d’une loi de finances 2017 qui augmente l’enveloppe des investissements publics et maintient le déficit global et les dépenses courantes à des niveaux viables, l’élaboration des mesures fiscales à moyen terme, et l’approbation d’une stratégie globale de réforme de la fonction publique afin de renforcer la disponibilité, la qualité et l’efficience des services rendus aux citoyens. Dans les semaines à venir, l’équipe poursuivra ses discussions avec les autorités sur l’ensemble de ces questions depuis Washington.»
Les communiqués de presse de fin de mission contiennent des déclarations des équipes des services du FMI qui rendent compte de leurs conclusions préliminaires. Les avis exprimés dans la présente déclaration sont ceux des services du FMI et ne correspondent pas nécessairement à ceux du Conseil d’administration du FMI. À partir des conclusions préliminaires de cette mission, les services du FMI prépareront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la Direction, sera présenté au Conseil d’administration pour examen et décision.
«L’équipe a eu des entretiens fructueux avec les autorités tunisiennes portant sur les politiques à mettre en oeuvre pour pouvoir mener à terme la première revue de l’accord conclu avec la Tunisie dans le cadre du MEDC. L’équipe salue les progrès enregistrés dans la mise en oeuvre de réformes essentielles telles que l’adoption du code de l’investissement et des plans de restructuration des banques publiques. Les priorités de réforme à court terme visent à contenir l’augmentation rapide de la dette publique, qui dépasse 60 pourcent du PIB, et à jeter les bases d’une croissance durable améliorant les conditions de vie de tous les tunisiens. Parmi ces réformes, il convient notamment de citer: l’adoption d’une loi de finances 2017 qui augmente l’enveloppe des investissements publics et maintient le déficit global et les dépenses courantes à des niveaux viables, l’élaboration des mesures fiscales à moyen terme, et l’approbation d’une stratégie globale de réforme de la fonction publique afin de renforcer la disponibilité, la qualité et l’efficience des services rendus aux citoyens. Dans les semaines à venir, l’équipe poursuivra ses discussions avec les autorités sur l’ensemble de ces questions depuis Washington.»