Slim Riahi : quand on cherche à fouler aux pieds l’autorité de l’Etat
Contre toute attente, la rencontre amicale entre le Club Africain et son hôte, le Paris Saint Germain prévue pour ce mercredi a donné lieu à une polémique sur le point de savoir si un président de club avait le droit de s’approprier la tribune d’honneur d’un stade. Une polémique déplacée, tant l’usage en la matière ne prête à aucune équivoque car cet espace est géré par le protocole de l’Etat et c'est à lui et à lui seul qu'il appartient d'en disposer. Cherche-t-on une nouvelle fois à fouler aux pieds, l’autorité de l’Etat ou ce qu'il en reste en cherchant à transgresser des règles communément admises ? Le triste héros de cette affaire est le président du Club Africain Slim Riahi. Mais en tant que président d'un parti qui a pignon sur rue, il aurait dû, en bonne logique, tenir compte de ces servitudes au lieu de chercher à imposer son diktat, de faire plier l'Etat. On connaît les frasques du président du Club Africain, son arrogance, son tempérament de feu. A chaque fois, on s'est dit : il faut que jeunesse passe. Mais, cette fois-ci, il a franchi toutes les lignes rouges : il faut savoir jusqu'où il ne faut pas aller trop loin.