News - 04.01.2017
Assassinat de Zouari : Les trois zones d’ombre qui restent à éclaircir, selon le ministre de l’Intérieur
Trois zones d’ombre au moins persistent encore pour élucider les circonstances de l’assassinat le 15 décembre dernier à Sfax de Mohamed Zouari, a indiqué le ministre de l’Intérieur, Hédi Mejdoub. Invité en audition mercredi matin devant la Commission Sécurité et Défense à l’ARP, il a mentionné trois grandes questions en suspens. D’abord, quelle est la nature de la relation de Zouari avec la résistance palestinienne, son importance peut en effet fournir des indices quant à la partie pouvant être la bénéficiaire de son meurtre ? Puis, qui sont les exécuteurs ? Et, en fin, qui a organisé leur exfiltration ?
Sans aller dans le détail, le ministre a affirmé que l’enquête se poursuit activement à différents niveaux.
Lors du débat avec les parlementaires, la députée (de Sfax) Soulef Ksonitini a reproché au ministre n’avoir pas conféré lors de sa conférence de presse, à Zouari la qualité de martyr et de se contenter de dire « le regretté ». Hédi Mejdoub lui a répondu qu’il faisait cette déclaration en sa qualité de ministre de l’Intérieur, c'est-à-dire dans l’exercice de sa tutelle sur l’enquête préliminaire, ce qui exige de lui une totale objectivité. Maintenant, quant à sa position personnelle, il serait disposé à en parler directement avec la députée Ksontini. Avocate de profession, elle a compris le sens de sa neutralité.