Les ambassadeurs de France en Afrique du Nord, en conclave à Tunis
Deux jours durant depuis lundi dernier, les ambassadeurs de France en Afrique du Nord ont tenu à Tunis leur réunion périodique, sous la présidence de Jérôme Bonnafont, Directeur Afrique du Nord Moyen Orient au ministère des Affaires étrangères. L’ambassadeur Olivier Poivre d’Arvor était heureux de recevoir ses pairs ambassadeurs à Rabat, Alger et Tripoli, ainsi que la conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient, du président Macron à l’Elysée, la franco-tunisienne, Ahlem Gharbi, l’envoyé spécial du président Macron pour la Libye, le conseiller du ministre des Affaires étrangères, et nombre de ses collègues du Quai d’Orsay.
« Le choix de Tunis, ce qui nous honore, a-t-il dit, n’est ni absurde, ni du hasard. Il illustre la qualité de l’amitié tuniso-française. » Et d’ajouter dans un clin d’œil à la visite effectuée à Tunis, par le candidat Macron à la présidence, en novembre 2016 : « C’est ici qu’il était venu chercher l’inspiration et trouvé le concept d’un pays En Marche ! »
Jérôme Bonnafont sera plus explicite. « La France retisse depuis ses dernières années une relation exceptionnelle avec la Tunisie et salue la valeur emblématique de ce qui s’est passé ici et ce qui se passe, a-t-il dit. Nous nous retrouvons ici pour réfléchir ensemble à nos approches dans la région, nos moyens et à ce qui est à faire. Plus particulièrement, nous sommes penchés sur les questions relatives au terrorisme, à la traite des êtres humains en relation avec l’émigration clandestine et la mobilisation de davantage de ressources de ressources pour financer notre coopération. »
L’objectif de cette réunion, selon Bonnafont est de proposer des actions de coopérations fortes pour renouveler le contrat de la France avec les pays de la région en essayant de trouver des idées nouvelles. Sans qu’il ne le précise, les résultats serviront de trame aux notes devant remonter à l’Elysée en prévision de la visite d’Emmanuel Macron à Tunis en février ou mars prochain.