Baisse de l'Euro : attachons la ceinture
Sans attendre l’alourdissement de l’ardoise que laissera la baisse de la monnaie européenne sur l’économie nationale, la Tunisie en tire rapidement les conséquences et s’y pare au mieux. La consigne est donnée : restrictions, toutes ! Déplacements à l’étranger et achats superflus, s’abstenir. Ou, du moins, surseoir pour l’instant. Cela vaut aussi bien pour l’Administration que pour les entreprises publiques. Le secteur privé, encore plus concerné s’y met immédiatement.
Il ne s’agit guère de renoncer à l’essentiel, mais de faire la chasse au gaspi. Sans s’arrêter ou se braquer, bien au contraire, le redéploiement international ne saurait souffrir la moindre relâche, et notre marketing à l’étranger se ralentir, mais dans l’optimisation maximale, l’efficience. Par ces temps difficiles, ce sont les plus ingénieux qui s’en sortiront le mieux. Les Tunisiens savent y faire.
La part de nos règlements en Euro par rapport aux autres monnaies en 2008:
- Balance générale (recettes) : 43,6%
- Balance générale (dépenses) : 42,5%
- Transactions courantes (recettes) : 42,7%
- Transactions courantes (dépenses): 41,6%
- Exportations de marchandises : 51,6%
- Importations de marchandises : 38,7%
- Recettes touristiques : 45,3%
- Revenus du travail en espèces : 38,2%
- Entrées totales de capitaux : 52,9%
- Sorties totales de capitaux : 51,7%
- Service de la dette : 65,4%
Source: Balance des Paiements de la Tunisie