Villa Didon : Découvrez la table de la reine (Album photos)
Quand elle arriva sur les rivages de Carthage et qu’elle en fit son territoire, Didon, la reine fugitive en adopta les traditions d’ouverture, de partage, de générosité et de convivialité. Sur la colline, dominant les ports Puniques par où est arrivée la souveraine mythique, un lieu en perpétue le souvenir. La Villa Didon, point de ralliement des esthètes et des gourmets, haut lieu de la gastronomie, a, tout au long de son histoire, préservé un certain art de vivre et de recevoir.
Là, on vient découvrir de nouvelles expériences gastronomiques, alliées à un respect certain d’un patrimoine culinaire de belle tradition. Là, on a retrouvé, dans les vieux grimoires, les recettes et les condiments de la cuisine carthaginoise, mais on a également tenté les expériences révolutionnaires d’Alain Ducasse. Là, on confiait récemment les fourneaux au jeune génie de la bistronomie Benjamin Breton qui, séduit par les senteurs et les saveurs des produits de notre terroir, a accepté de venir tous les mois une semaine durant dessiner une nouvelle carte et de nouveaux menus pour la table de la reine Didon. Là encore, le ramadhan offre un retour aux fondamentaux, une cuisine délicate, savoureuse, allégée, obéissant aux canons de la tradition culinaire transmise de mère en fille, et portant haut les couleurs de notre gastronomie.
Villa Didon
Ancrée sur la colline de Carthage, dans une mythologie vécue au quotidien, au cœur du parc archéologique, Villa Didon s’ouvre à son nouveau destin.
Hôtel mythique, renaissant à une vie nouvelle, dans un concept tout à fait moderne, il n’oublie pas le murmure des pierres millénaires. Celles-ci racontent qu’en des temps anciens, au début du siècle précédent, il s’appelait Hôtel Saint Louis, du nom de la cathédrale voisine. Petit hôtel de style colonial, il vécut de nombreuses vies, avec des bonheurs divers, mais fut toujours le lieu où bat le cœur de la cité reine.
Poètes, historiens et esthètes le recherchaient pour la calme sérénité et la puissance d’évocation qu’il dégageait. Les noctambules hantèrent un temps « Les caves du Roy » dont il fit un haut lieu des nuits carthaginoises. Les gastronomes et les curieux fréquentèrent ses tables pour les dîners carthaginois qui s’y élaborèrent, fidèles aux recettes antiques. Puis, il ferma ses portes et attendit un nouveau destin.
Concevoir un hôtel à Carthage ne se fait pas à la légère : la grandeur de l’environnement, l’écho de l’histoire et les traces de la légende imposaient une certaine humilité et un respect de l’esprit des lieux. On était au cœur du patrimoine de l’humanité. Les architectes se succédèrent donc en de longues cohortes. On pensa arabo-mauresque, suggéra néo-colonial, envisagea méditerranéen, proposa néo-classique…Puis, on se rendit à l’évidence que seule la rigueur d’un style épuré pourrait s’intégrer dans ce site en habillant de modernité le patrimoine.
Philippe Boisselier, appelé, fut séduit par ce lieu exceptionnel. Il y vécut 48 heures d’affilée, étudiant les orientations et les expositions, surveillant les vibrations de lumière, s’imprégnant de l’esprit du lieu, s’immergeant dans la Carthage antique. Il conçut une architecture épurée, minimaliste, où la sobriété des lignes et le dépouillement des formes faisaient du paysage un élément essentiel.
La suite du projet, assurée par Intégral Studio, et par Mongi Loukil et son équipe, respecte ce parti pris. On opta pour des camaïeux de marbre évoluant du blanc au noir, et restituant à travers les différentes tonalités de gris les jeux d’ombres et de lumière.
Silvéra, ensemblier célèbre, composa un ameublement raffiné, de belle facture et de subtile modernité, où se rencontrent et s’harmonisent les plus belles signatures du design actuel.
L’« Observatoire » conçut un éclairage personnalisé, dessinant des espaces et des atmosphères différentes.
Rachid Koraïchi fut invité à mettre sa touche : il anima le lobby de somptueuses bannières de soie aux couleurs des quatre saisons, et ponctua les terrasses « Zen » émaillées de stèles restituant calligraphies réinventées et signes ésotériques recomposés.
L’hôtel accueille un grand nom de la restauration internationale, et s’adjoint le 7e Spoon qu’ouvre Alain Ducasse dans le monde. Il abrite au creux de la colline un centre de bien-être et de balnéothérapie.
Villa Didon tout entière est sertie dans un jardin carthaginois suspendu où se mêlent procédés de construction antiques et contemporains, et pour lequel on a choisi les essences qui s’épanouissaient dans la Carthage antique : oliviers, palmiers, cyprès, vignes, orangers, lavandes et bougainvillées. Le parc archéologique mitoyen en est la continuité naturelle.
VILLA DIDON, siège du Didon D’or
Honneur aux femmes
Le Didon d’or n’est certainement pas un prix comme les autres. Ce n’est pas un prix littéraire, ni artistique, ni social, ni économique, ni scientifique.
Mais il peut être tout cela à la fois. Il ne concerne pas exclusivement une élite intellectuelle, ni une classe productive, mais touche à tous les secteurs de l’activité. Il n’a aucune exclusive d’âge, d’origine ou de lieu de résidence. S’étant donné pour symbole la plus ingénieuse et la plus créative des femmes, celle qui, imaginaire ou pas, a marqué l’histoire de son sceau, il a choisi de consacrer une femme – où une institution féminine tunisienne – qui, dans quelque domaine que ce soit, a contribué au rayonnement de son pays et a été dans le sens de son œuvre civilisatrice.
La première édition du prix, accordé on s’en souvient, en 1998, avait était décernée à Aziza Othmana pour son extraordinaire ancrage dans les mémoires. Le montant du prix – 5000 dinars avait été remis à l’hôpital Aziza Othmana qui porte son nom et pérennise son œuvre.
En l’an 2000, c’est à une institution créée par des femmes et pour des femmes que l’on a voulu rendre hommage : La Chambre Tunisienne des Femmes Chefs d’Entreprise. Celle-ci fêtait son dixième anniversaire et son accession à la présidence des femmes chefs d’entreprise mondiales.
En 2002 c’est à Madame ALYA BABOU, femme de culture et de communication, dont en couronnait ainsi le parcours que ce prix était offert.
Un jury d’hommes et de femmes du monde de la culture a été réuni autour de M. MONGI LOUKIL, mécène, ami des arts et des lettres, fondateur de ce prix, et admirateur inconditionnel de la contribution décisive des femmes tunisiennes à la vie de la cité.
Ce prix est le plus bel hommage qui pouvait leur être rendu. Il consacre l’excellence de la femme tunisienne et la force de son empreinte créatrice.
Centre de bien être
C’est en Grèce probablement, que s’ouvrirent les premiers bains. Partie intégrante de la vie quotidienne, on les appréciait autant pour leurs vertus thérapeutiques que pour leur rôle convivial.
Les Romains, qui donnaient à tout ce qu’ils touchaient, le sens du grandiose les portèrent à un plus haut degré de sophistication.
Les thermes Romains étaient de vastes monuments qui, outre les bains, comportaient des gymnases, des salles de repos et des bibliothèques.
Les Thermes d’Antonin, proches, témoignent encore de cette grandeur.
Les arabes qui savaient garder le meilleur de leurs conquêtes, les adoptèrent, en les simplifiant.
Ils obéissaient ainsi aux préceptes de l’Islam qui font de l’hygiène une règle et de la propreté un devoir sacré.
Le Hammam est donc devenu une composante essentielle des villes de l’Islam, au même titre que la mosquée et les souks, et généralement situé dans le même voisinage.
Aujourd’hui, s’il n’est plus un lieu de nécessité, le hammam demeure un lieu de convivialité et de plaisir.
C’est cette notion de havre de paix et de détente, loin du stress quotidien que propose le centre de bien être de VILLA DIDON.