Le grand couturier d'origine tunisienne, Max Azria tire sa révérence
Il était attaché à sa Tunisie natale où il aimait retourner, notamment à Sfax où il était né. A 70 ans, Max Azria vient de nous quitter à Houston aux Etats-Unis, après un long combat contre la maladie. Son nom restera celui d'une des belles success-story du prêt-à-porter des années 90 et 2000 à Houston.
Il avait fait ses premiers pas à Paris, plus précisément dans le quartier du sentier dans le secteur du textile aux côtés de son frère Serge, avant de partir s'installer aux Etats Unis.
En 1989, il lance la marque de prêt-à-porter féminin haut de gamme BCBG Max Azria, une combinaison «entre la sophistication européenne et l'esprit américain». Trente ans plus tard, il sera à la tête d'un empire qui emploie 20.000 personnes et réalise un chiffre d'affaires de 2,3 Mds de dollars, dotant notamment sa marque principale d'une ligne atelier qui défilera à New York, achetant également des griffes comme Hervé Léger, qu'il parvient à faire revivre dans les années 2000, mais aussi Dorotennis ou Manoukian.
«Avant chaque greand défilé de la prestigieuse Fashion Week de New York, mais aussi, rapporte à Leaders un de ses intimes, ailleurs, il se concentre pour vaincre son tract, sur ces superbes images gardées en tête de son enfance tunisienne, de sa jeunesse, avec l'évocation de la plage, de la famille et de la convivialité tunisienne».
Il quitte finalement ses fonctions dirigeantes au sein de BCBG en 2016, un an avant le dépôt de bilan et la reprise par le groupe américain Marquee Brands, aujourd'hui toujours propriétaire de BCBG Max Azria et de la ligne jeune BCBGeneration, malgré la fermeture de nombreuses filiales, notamment en France et au Japon en 2017.
Max Azria avait ensuite complètement changé d'univers en prenant un poste exécutif chez ZappLight, une entreprise américaine innovante d'ampoules LED.
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