Sonia Mbarek sélectionnée par le prestigieux collegium de Lyon en tant que chercheure enseignante de sciences politiques
Sonia Mbarek vient d’être sélectionnée par le prestigieux Institut international d'études avancées Collégium de Lyon (https://collegium.universite-lyon.fr/un-institut-d-etudes-avancees--23170.kjsp?RH=COLLEGIUM-LYON&RF=1528892791271), en tant que chercheure enseignante spécialisée en sciences politiques.
Signalons que la vocation de l’Institut est la création d’une communauté scientifique internationale d’excellence, centrée sur les sciences humaines et sociales, mais élargie aux sciences exactes dans une perspective interdisciplinaire réellement novatrice.
L’ambition du Collegium de Lyon est d’accueillir les projets les plus originaux et du plus haut niveau scientifique, et de recruter les meilleurs chercheurs, quels que soient leur domaine d’expertise ou la thématique de leurs recherches.
Les chercheurs du Collegium de Lyon sont ainsi intégrés dans un pôle dynamique, attractif et de haut niveau scientifique, où ils peuvent interagir avec les 172 laboratoires et les 6800 chercheurs présents.
Pour le séjour scientifique 2019-2020, le Conseil scientifique du Collegium de Lyon n’a retenu que 17 chercheurs internationaux, de différentes universités de renom, américaines, allemandes, canadiennes, anglaises, chinoises, etc., (https://collegium.universite-lyon.fr/sejour-2019-2020-84157.kjsp?RH=1544607591835&RF=1544607591835), dont celle de Sonia Mbarek.
Par cette consécration,Sonia MBAREK est la première universitaire Tunisienne en sciences politiques de l’Université de Tunis(ISMT)sélectionnée.
Cette reconnaissance scientifique et académique de notre ex-ministre de la culture, en tant que politologue, lui permettra de développer son projet d’étude consacré à la gouvernance culturelle, les nouveaux acteurs, les enjeux les défis et les perspectives, au niveau national, du Maghreb, et dans une deuxième phase au Moyen-Orient et en Afrique.
Cette étude,dont l’idée est lancée en Tunisie par Sonia MBAREK, à l’occasion d’un article publié dans notre revue en Juin 2017(https://www.leaders.com.tn/article/22528-pour-un-nouveau-logiciel-de-gouvernance-de-la-culture-et-des-arts) a été couronnée par l’organisation d’une conférence internationale le 22 Novembre 2018,dédiée aux politiques culturelles au Maghreb, que Sonia MBAREK coorganise avec la Faculté de droit et de Sciences politiques de Tunis el Manar (département de sciences politiques),et le soutien de la Fondation Seidel, avec la participation d’éminents politologues et juristes Tunisiens, Marocains et Algériens, (https://www.leaders.com.tn/article/25983-politiques-culturelles-un-etat-regulateur-plutot-que-createur-de-culture).
Sonia Mbarek institue ainsi une plateforme scientifique pluridisciplinaire (sciences politiques, économie, sociologie, histoire, droit, nouvelles technologies, etc.) d’envergure internationale, qui se transformera probablement en « think-tank ».
L’objectif principal étant l’identification des nouvelles modalités de gouvernance culturelle.
A ce sujet,Sonia Mbarek précise que « La culture devrait assumer son rôle central transversal et global dans les politiques et stratégies de développement de la société, en étant l’affaire de tous, un droit pour tous les citoyens, et l’un des principaux remparts de la démocratie, et de la lutte contre l’exclusion sociale et l’extrémisme violent ».
Elle ajoute « qu’un nouveau modèle de gouvernance d’Etat régulateur, facilitateur, permettrait un rééquilibrage entre, d’une part, la gouvernance étatique (officielle), les lois, les institutions, les stratégies qui devraient avoir pour rôle primordial, de faciliter l’accès de tous à la culture, en tant que droit, en encourageant la créativité et l’innovation à tout citoyen, et d‘autre part, la gouvernance de territoire, de terrain ou de fait, marquée par la multiplicité des acteurs et une dynamique de mouvance continuelle.
Ainsi,la gouvernance rime avec la capacité des multiples acteurs publics et privés à s’organiser, en acceptant le jeu de négociation, et de conventions mutuelles et partagées, où l’important reste la création d’un écosystème favorable à l’innovation et la créativité, l’acquisition des savoirs et des techniques,et de nouvelles perceptions du travail culturel dans sa diversité.
Cette capacité s’incarne dans des approches décisionnelles participatives réelles,associant les différents acteurs impliqués élites gouvernants, société civile, médias publics,etc., à tous les niveaux local, national, régional et international, elle serait à la base du nouveau contrat social repositionnant l’Homme au cœur de la cité ».